Chapitre 26 : Fuite.

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Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais allongée dans un lit, les mains et pieds attachés à des chaines. J'étais encore dans ma robe de mariée. Qui était couverte de sang. Tu parle d'un mariage. D'abord, Putra qui me tire dessus et qui tue mon enfant. Ensuite, je me retrouve dans le couloir, ma robe dégoulinante de sang. Et cerise sur le gâteau, on m'accuse d'avoir tuer Petra. Alors que j'en ai absolument aucun souvenir. Est-ce que...j'aurais réellement tué Petra, sans que je ne m'en souvienne? Je serais amnésique? Rha, la galère. Il fallait que je m'échappe d'ici et le plus vite possible. Je vis qu'il y avait un soldat qui surveillait ma cellule.

(t/p) : Heu, s'il vous plait, j'aimerais aller aux toilettes.

Soldat : Ouais, c'est ça. Cours toujours. 

(t/p) : Mais c'est vraiment urgent.

Soldat : Tu va la fermer un peu, meurtrière?!

(t/p) : Très bien, dans ce cas, je vais faire mes besoins ici et vous devrez supporter l'odeur tout le longs de votre garde. Vous savez, moi ça ne me dérange pas tant que ça étant donné que j'ai vécu la majeure partie de ma vie en bas.

Alors que je tentais tant bien que mal de relever ma robe malgré les liens qui m'enchainaient, je vis que le soldat prit mes propos aux sérieux.

Soldat : Mais c'est qu'elle va vraiment le faire en plus! Rha, aucune dignité.

Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte de ma cellule, il s'écroula comme une merde. K.O en un seul coup. Il n'y avait qu'une seule personne qui était capable de faire ça.

(t/p) : Livaï?

Et mon mari apparut dans mon champ de vision. Le voir me faisait un plaisir immense. Ce dernier ouvrit la porte de ma cellule et me libéra de mes chaines avec les clés qu'il avait volé au soldat. Il était également accompagné d'Eren et de Mikasa. 

(t/p) : Attends, qu'est ce que vous faites?

Livaï : Tch, ça se voit pas? On te libère et on te ramène au QG.

(t/p) : Non, il ne faut pas.

Livaï : Tais toi et suis nous. Faut pas trainer. 

Il me prit en sac à patate et nous sortions à toute vitesse des cellules, sans nous faire remarquer. Une fois que nous étions à l'extérieur, à l'abri des regards, je descendis de force du dos de Livaï. 

Livaï : Qu'est ce que tu fous?

(t/p)  Il ne faut pas. Je ne peux pas retourner avec vous au QG. Je vous mettrais tous en danger si je rentrais avec vous. Vous serez complice de mon évasion. Et vous serez punis. 

Livaï : Arrête de raconter des conneries et grouille ton cul. 

(t/p) : Non! C'est ma décision. J'aimerais que tu la respecte, pour une fois. Laisse moi partir loin d'ici, le temps que tout ça soit régler. Ecoute, je crois, enfin je suis quasiment certaine d'avoir tué Petra, même si j'en garde aucun souvenir...

Livaï : (t/p)...

(t/p) : S'il te plait. Fais moi confiance.

Livaï : Je te jure qu'on va faire en sorte de régler les choses de notre côté. Mais t'a intérêt à ne pas t'éloigner du QG.

(t/p) : Livaï, ce n'est pas possible. Il ne faut pas que je reste dans les alentours du QG. J'ai commis un meurtre et...

Livaï : Et tu n'en a aucun souvenir. Chose régler. Tu rentre avec nous, discute pas.

Eren : Caporal-chef! Des soldats des brigades spéciales nous ont repérés!

Livaï : Merde! (t/p), tu...

Mais je m'étais déjà enfuie. J'avais pris les jambes à mon cou et courut le plus vite possible. Il ne fallait pas qu'il me ramène avec lui. Cela causera plus de tort au bataillon qu'autre chose. Et je suppose que si je restais à la surface, cela causerait également beaucoup de tort à Historia. Je ne voyais qu'un seul endroit où je pouvais aller. Un endroit où ma réputation me collait à la peau. Je regardait derrière moi et vit que j'étais seule. Bien, j'ai réussi à semer Livaï et les autres. Il ne me restait plus qu'à aller récupérer un équipement tridimensionnel et je pourrai redescendre. Il y avait un soldat pas très loin. Il était seul et équipé d'un équipement. Parfait. En quelques secondes, je l'assomma et lui vola son artillerie. Puis, je pris la direction des escaliers qui reliait la surface au bas fonds. Je suis désolé. Vraiment désolé Livaï. Mais il le fallait. Je sentis des larmes coulées sur mes joues. Encore une fois, le destin nous séparait de nouveau. A cause de Putra. Mais une chose était certaine, c'est que mon amour pour le soldat le plus fort de l'humanité sera toujours aussi vif. Je descendais peu à peu les escaliers. Une fois en bas, je constata que rien n'avait vraiment changé depuis mon départ. Afin que les gardes me considère comme un sans papiers, je m'étais équipé d'un grand manteau à capuche qui cachait mon visage et mon équipement. J'avais caché mes papiers dans une poche intérieur de mon blouson. Je m'enfonça petit à petit dans la ville souterraine. 

L'Ange Démon était de retour.



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Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now