Chapitre 22 : Pour le meilleur et pour le pire.

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Une fois que nous avions annoncé notre mariage à la population, nous devions rapidement donner une date précise. Nous nous étions mis d'accord et avons décider que le grand jour aurait lieu un mois pile après l'annonce. C'était court mais en même temps long. Court car nous avions qu'un tout petit mois pour tout préparer. Et long car j'avais hâte de devenir madame Ackerman. N'empêche, je me demandais, si je n'avais pas retrouvé la mémoire, où en serions nous aujourd'hui? Je ne préfère même pas y penser. 

Les jours passèrent et le grand jour arrivait très rapidement. 

(t/p) : Tu plaisante?!

Historia : Calme toi, s'il te plait.

(t/p) : Attends, tu veux que je me calme alors que tu viens juste de m'annoncer que la majeure partie de la population sera aux alentours du palais le jour J?

Historia : Il fallait t'y attendre. Ton mariage est un grand évènement pour eux. Ne t'inquiète pas, les brigades spéciales assureront la sécurité. 

(t/p) : Comme si ça pouvait me rassurer...

Historia : Ecoute, je sais bien que tu n'es pas à l'aise avec tout ça. Mais ce sera uniquement pour l'union que vous serez sous les feux des projecteurs. Après, pour le repas, vous serez uniquement avec le bataillon au QG.

(t/p) : Encore heureux.

Puis, finalement, le grand jour arriva. J'étais vraiment stressé. Je n'avais jamais été aussi stressé de ma vie. Quelle idée aussi de faire partie de la lignée royale. J'ai rien demandé  personne moi. Mais on ne choisit pas ses parents. Pour l'occasion, Livaï et moi avions interdiction formelle de dormir ensemble la veille. Une vieille tradition. Petra m'avait aidée à me préparer. Finalement, elle avait réussi à tourner la page quand à ses sentiments envers mon futur époux et elle s'était rapprochée d'Auruo. Moi je dis que ces deux la finiront ensemble malgré le fait qu'ils se chamaillent constamment. Après tout, qui aime bien châtie bien. J'avais demandé également à Sasha et Mikasa d'être mes demoiselles d'honneur. Mais en ce qui concerne Sasha, tout ce qui l'intéressait, c'était la bouffe. Nous étions donc toutes les trois dans la calèche qui nous emmena à la capitale. Une fois rendus sur les lieux, je pus voir la foule qui se tenait devant le palais. Mon dieu. Je sentis mon cœur battre encore plus fort. Lorsque je descendis, la foule applaudit. Je m'empressais de rentrer dans le palais. Et lorsque j'arrivais au balcon, je le vis. Il était la, debout face à la foule, avec son habituel regard inexpressif. C'est ce qui me charmait chez lui. Son regard. Il se tourna et c'est la qu'il me vit. Il afficha un de ses rares sourires et il me tendit la main que je m'empressa de prendre. 

Livaï : Tu es magnifique.

(t/p) : Je te retourne le compliment.

Et Historia se mit à parler. C'était étrange de se dire que c'était ma petite sœur qui allait m'unir au caporal-chef, comme je surnommais auparavant nain de jardin. Durant tout son blabla, je ne quittais pas d'une seule seconde mon fiançé. Puis, vint enfin le moment de l'échange des vœux. 

Historia : Caporal-chef Livaï Ackerman, souhaitez-vous prendre pour épouse (t/p) Reiss ici présente, de la chérir et de la protéger?

Livaï : Oui.

Historia : Et vous, (t/p) Reiss, souhaitez vous prendre pour époux le caporal-chef Livaï Ackerman, ici présent, de lui jurer fidélité et amour?

(t/p) : Oui.

Vint l'échange des anneaux. Puis, mon mari s'empara délicatement de mes lèvres afin de sceller notre union. Je pus ressentir une tonne d'émotions dans ce simple mais unique baiser. Et la foule s'extasia. Puis, je mis fin au baiser.

(t/p) : J'y crois pas, je suis marié à un nain de jardin.

Livaï : Oie, que devrais-je dire? Je suis marié à une gamine.

(t/p) : La gamine te...

Un bruit sourd, comme une détonation de fusil résonna dans les lieux. Je me figea sur place. Qu'est ce qui se passait au juste? En quelques secondes, j'avais soudainement mal au bide. J'avais la chiasse ou quoi? Ah non, pas le jour de mon mariage. Je vis Livaï s'éloigner de moi de quelques centimètre et qui me regarda avec horreur. Je m'étais chier dessus ou quoi?

Livaï : (t/p)...

Je suiva le regard de mon mari qui portait sur mon ventre. Et je remarqua qu'une énorme tâche rouge tâchais ma robe. Du sang coula en abondance. Je m'étais fait tirée dessus? Sérieusement? Je pensais qu'avec mon pouvoir de régénération, cela allait guérir. Mais le saignement n'arrêtais pas de couler.

Je m'écroula alors dans les bras de Livaï.




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