Chapitre 17 : Un jeu qui dérape.

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Il fallait que je trouve un moyen. Un moyen de cesser de réagir ainsi à chaque fois que Livaï est dans les parages, parce qu'à force, c'est vraiment gênant. L'infirmière du bataillon m'avait gardé quelques jours en observation, histoire de s'assurer que j'allais bien. Mais je me sentais plus en forme que jamais. Historia était venu me rendre visite régulièrement, malgré ses occupations de reine.

(t/p) : Alors majesté, pas trop débordé à papoter avec les autres porcs de la capitale?

Historia : (t/p)! Arrête de m'appeler ainsi, c'est gênant. Et puis, pour assurer que la paix règne, il faut bien que je négocie avec eux. Si tu me parlais plutôt de toi et du caporal-chef.

(t/p) : Quoi, moi et le caporal-chef?

Historia : Il se passe clairement quelque chose. Même un aveugle le verrait.

(t/p) : Mais ça va pas non! Jamais je ne tomberais amoureuse d'un abruti pareil!

Historia : Est-tu certaine de savoir ce qu'est réellement l'amour, (t/p)? L'a tu déjà au moins vécu?

(t/p) : Euh...ben...pas dans mes souvenirs non.

J'entendis Historia qui rigolais légèrement.

(t/p) : Qu'est ce qui te fait rire?

Historia : Oh rien, oublie. 

(t/p) : Je vous trouve bizarre depuis mon réveil, toi et le caporal-chef.

Historia : Tu t'imagine des choses, (t/p), vraiment. 

(t/p) : Mouais. Bref, l'infirmière a dit que je pouvais sortir de cette pièce. Et c'est ce que je vais faire tout de suite. 

Historia : Et bien moi, je vais retourner à mes occupations. Prend soin de toi (t/p).

(t/p) : Toi aussi petite sœur.

Je lui souris et sortit de la pièce en même temps qu'elle, sauf que nous ne prenions pas la même direction. Et alors que j'allais continuer mon chemin sans me retourner, je me retourna deux secondes et vit qu'elle entra dans le bureau du caporal-chef. Non, je suis certaine de ne pas m'imaginer des choses. Ils me cachent des choses et j'aime vraiment pas ça. Je me dirigeais vers le réfectoire. Après tout ce qui s'est passé ces derniers jours, j'avais besoin de boire un coup. Un verre ne ferait pas trop de mal. Et je trouvait la bouteille parfaite. Du pur whisky. Parfait. Je la dissimulait tant que possible sous ma robe. Oui, pour une fois, j'avais revêtit une robe étant donné que c'était jour de repos. Et je devais avouer que cela ne m'allait pas trop mal. 

Eren : (t/p), qu'est ce que tu fais?

Merde! J'avais pas prévu de tomber sur quelqu'un, et encore moins sur Eren. Shit, qu'est ce que je fais? Je faisais en sorte de faire tenir la bouteille entre mes nibards mais c'était compliqué. 

Eren : Je rêve ou tu  es en train de chourrer quelque chose?

(t/p) : Chuuut. J'ai pas envie de me faire griller. Bon, je l'avoue, j'ai choper une bouteille d'alcool.

Eren : Mais qu'est ce que tu veux faire avec ça?

(t/p) : Ben, la boire pardi.

Eren : Toute seule? 

(t/p) : Tu veux venir la boire avec moi? 

Après tout, cela pourrait être bien amusant. Et je me sentirais moins seule.

Eren : Et bien, je sais pas trop. Je suis encore un peu trop jeune.

(t/p) : Rho, la ferme, tu a bientôt 18 ans non? De toute façon je ne te laisse pas le choix.

Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now