Chapitre 15 : Un passé modifié.

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Nous avions entrainement au corps à corps cet après midi. Un de mes exercices favoris. Vivre dans les bas-fonds pendant une dizaine d'années, cela vous aide pas mal dans le combat à mains nues. Et j'étais également douée dans ce domaine. Enfin, je ne veux pas me vanter. Le premier combat avait lieu et il opposait Connie et Sasha. Mais, comment dire, c'était plus un spectacle de clowns qu'un véritable combat. Etant donné que j'étais proche de ces deux guignols, je leur montra tout mon soutien.

(t/p) : Allez, Sasha, la technique du flammant rose!

Et Madame Patate s'exécuta. Je tourna la tête et vis que Livaï me dévisagea d'un air assez mauvais.

Merde.

Depuis quand il me regarde?

J'espère qu'il ne m'a pas vu me gratter les fesses. 

Et une nouvelle fois, mes joues me brulèrent sans que je demande quoi que ce soit. J'en ai marre, il me fait perdre tout mes moyens cet abruti de nabot. Ce dernier mis fin au combat entre mes deux camarades. Je me colla deux baffes intérieurement afin de me faire reprendre mes moyens. 

Livaï : Cadet Jaëger, Cadet Reiss, en position!

Je resta planté sur place, ne faisant pas attention aux paroles du caporal. J'avais un mal de tête affreux. Je ne sentis même pas attention que Petra me parlait. J'étais surtout focaliser sur ma tête. Mon cerveau était complètement embrouillé. 

Livaï : Oïe, (t/p), bouge ton cul et va te mettre en position de combat. Ca fais deux fois que je t'appelle. La prochaine fois, t'ira récurer les chiottes.

Ah, parce qu'il m'avait déjà appeler? Je n'avais plus l'habitude aussi que l'on m'appelle par mon vrai nom.  Je m'avança alors vers Eren, en ignorant mon mal de tête tant bien que mal. 

(t/p) : Alors, petit Eren, tu es prêt à te prendre une petite raclée?

Eren : Ah mais je ne compte pas me laisser faire, (t/p).

(t/p) : Tant mieux. Sinon, ce ne serait pas aussi drôle. 

Juste avant de commencer le combat, j'entendis un bruit gras provenir du derrière de Jaëger.

(t/p) : Putain, t'es sérieux Eren?

Eren : Haha, désolé mais mes intestins ne sont pas en forme en ce moment. 

(t/p) : J'espère que tu va t'étouffer avec ton pet.

Nous nous mettions alors à rire comme des gamins de 5 ans. 

Livaï : Tch, et vous, vous allez vraiment finir par récurer les chiottes du QG si vous commencez pas maintenant. Bande de gamins.

Eren : Pardon Caporal-Chef! On commence!

(t/p) : Trouillard.

Mais alors que j'allais m'avancer vers mon camarade, mon mal de tête reprit de plus belle. Je fus pris de violents vertiges. Merde, mais qu'est ce qui se passe bordel? J'ai quoi au juste? Et alors que j'allais sombrer dans l'inconscience, je pus clairement distinguer des souvenirs qui me revenaient en pleine face. Mais ces images, je n'avais aucun souvenir d'avoir vécu ces moments la. Je vis le visage de Livaï, souriant, dans les bas-fonds avec moi.  Puis, plus rien, le néant total. 


PDV Historia

On m'avait prévenu que (t/p) avait fait un malaise assez violent. Par chance, j'ai pu me libérer assez rapidement et lui rendre visite. Lors de mon passage, elle était toujours inconsciente. C'était le caporal-chef qui l'avait déposé à l'infirmerie. D'après le médecin, il ne savait pas quand ma sœur se réveillerais. Elle serait, d'après lui, dans un coma vigil. Elle aurait vécu un choc émotionnel trop intense et elle n'aurait pas pu le vivre consciemment alors elle aurait décrocher. Mais combien de temps resterait-elle dans cet état? Et qu'aurait elle vu ou vécu? J'étais vraiment inquiète. Le caporal m'avait dit de retourner au palais mais je ne voulais pas. Je voulais rester auprès de ma sœur jusqu'à son réveil. 

Livaï : Oïe, Historia. Va te reposer. Je reste auprès d'elle. 

Historia : Si jamais...

Livaï : Je viendrais vous avertir, majesté. 

Historia : Merci. 

Je sortis de l'infirmerie, laissant ma sœur aux soins du caporal-chef. Je savais qu'il tenait à elle. Je n'étais pas aveugle. Mais j'ai l'impression que ces sentiments ne date pas d'hier. Alors que je passait devant le bureau de Livaï, la porte de son bureau était entrouverte. Et c'est la que je vis quelque chose de brillant sur sa table. Alors, j'entra dans la chambre et me dirigea vers cet objet. Et ce que je vis me stupéfia. Il y avait une lettre. Et à côté de cette lettre, il y avait deux bagues. Des bagues de fiançailles je suppose. Mais j'ignorais totalement que le caporal-chef avait été marié. Je n'avais même jamais entendu parler d'une femme dans sa vie. Je pris les anneaux dans ma main, et lorsque je vis les initiales gravés sur les bagues, je me figea sur place. Il y avait bien entendu les initiales du caporal mais aussi celles d'une personne que je connaissais parfaitement.


Les initiales de (t/p). 


Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now