There is a swelling storm And I'm caught up in the middle of it all

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En sortant du la salle d'audience, je'inhale un grand coup, puis je me dirige à nouveau dans le dressing et attrape mon pull de rechange , quand Lilly m'apostrophe. Je me retourne me demandant ce qu'elle veut bien me demander. Elle m'adresse un grand sourire et s'approche de moi.

- Je t'ai trouvé super à l'interview. 

- Merci, je réponds tandis qu'un sourire forcé se dessine sur mon visage.

- Qu'est-ce que tu fais ce soir? On pourrait aller dîner quelque part, qu'en penses-tu?

Je jette un coup d'oeil à la porte, aucune issue, je ne vais quand même pas partir en courant. Mais après tout nous ne sommes plus en présence de caméras...

- Désolé, je ne suis pas intéressé par les femmes qui ont dix de plus que moi, mais j'apprécie l'invitation.

Je déboutonne ma chemise en regardant mes mains passant sur les boutons, j'espère prouver que la conclusion est close. Mais non, elle continue.

- Pourtant ce n'est pas l'air que tu donnes.

Son ton s'est refroidi, je lève la tête pour croiser son regard. C'est comme si j'avais reçu un coup de poing en pleine figure.

- Pardon? je m'exclame en la fixant à mon tour les mains serrés sur les pends de ma chemise verte-kaki monstrueuse.

- Enfin! Tu n'as pas arrêté de me draguer pendant toute l'interview! 

- Ce n'était pas mon attention. Je suis désolé, tu sais bien que je dois faire semblant. Toi aussi tu dois avoir des règles à suivre, comme rire à toutes nos blagues, mais cela,  tu le fais d'une façon tellement forcée qu'on voit bien que c'est faux. Moi, je suis subtil.

Elle s'esclaffe.

- Subtil? Eh bien voyons. Aller, arrête ta comédie tu ne peux pas me regarder comme cela et me dire que tu n'as flashé sur moi.

Je me sens un peu coupable, parce que je suis le premier à détester qu'on me prenne pour un idiot quand il s'agit des sentiments mais là je n'y peux rien. Je me gratte nerveusement la nuque.

- Excuse-moi mais c'est comme ça. Tu es une femme charmante mais il n'y a rien entre nous. Je suis désolé s'il y a eu un quiproquo.

Elle semble s'adoucir, mais cela doit être surtout à la vue de mon torse ,nu, quand j'enlève finalement cette odieuse chemise qui me serre le cou comme une corde pour laisser place à mon pull bleu marine beaucoup plus confortable. Je la vois scruter chaque parcelle de mon torse alors je m'empresse de rabattre mon pull en passant les mains dans mes manches et en tirant dessus. Quand je relève la tête, elle est s'est approchée de moi, si près que je peux presque sentir son souffle contre ma joue. 

- Je sais qu'il y a quelque chose entre nous. Viens dînez avec moi.

Elle insiste tellement que j'en soupire en la regardant de là où je suis. Elle passe ses bras autour de moi, je me raidis et repousse ses bras mais d'une façon calme même si je panique à l'intérieur de moi.

- Viens, réitère-t-elle en m'attirant vers elle d'un geste de la main en serrant fermant mon pull. 

- Je n'en ai pas envie.

- Il a autre chose à faire ce soir, confirme Louis en entrant d'un pas décidé dans la pièce.

   Je le soupçonne d'avoir tout entendu. Au même moment, Lilly lâche alors mon pull et s'écarte en rougissant visiblement gênée que quelqu'un l'ait surprise. Je remercie Louis du regard ce qui le fait hocher la tête. Le visage de Lilly soudain se durcit, elle nous regarde chacun notre tour, d'abord moi, puis Louis, pendant près de trente secondes.

ℓє ραηѕємєηт ∂є тσυтєѕ мєѕ ρℓαιєѕ - HS | FR    EN CORRECTIONWhere stories live. Discover now