•Épilogue•

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DEUX MOIS PLUS TARD...

La pièce est remplie de fumée. Je n'arrive plus à respirer. J'essaye d'ouvrir la porte, elle est verrouillée. Je tousse encore et encore. Je place ma main sur mon ventre, voulant protéger mon bébé. La pièce se met à tourner, mes yeux se ferment.

Je me réveille en sursaut, la respiration saccadée. Je me redresse sur le lit et passe une main sur mon visage. Il ne doit pas être plus de 3h du matin.

— Ça va ? demande la voix ensommeillée de mon copain.

Je tourne la tête vers lui et lui sourit en hochant faiblement la tête. Il se redresse à son tour et allume sa lampe de chevet.

— Ça n'a pas l'air, fit-il inquiet en remarquant les larmes sur mes joues.

Pour simple réponse je me blottis dans ses bras. Il me serre fort contre lui et m'embrasse sur les cheveux.

— Qu'est ce qu'il y a mon amour ? C'était un cauchemar ?

J'hoche la tête contre son torse.

— C'était quoi cauchemar ?

— C'était... J'étais dans une pièce, et il y avait énormément de fumée et je n'arrivais pas à ouvrir la porte... Ça paraissait tellement réel.

— Hey, mon cœur, c'était un cauchemar d'accord ? Je serais toujours là avec toi pour te protéger.

* * *

— Vous voulez de l'aide les garçons ? leur demandais-je en les observant déplacer les caisses devant le passage pour accéder à la loge par la scène.

— Non, toi tu ne bouges pas ! m'ordonne Simon en riant.

Je roule des yeux en souriant.

— Ouais, et je ne veux pas avoir de problèmes avec Matteo moi ! renchérit Pedro sur le même ton.

Je secoue la tête en riant et me dirige vers ma cousine qui sirotait un smoothie sur la banquette, le regard rivé sur des feuilles.

— Hey, la saluais-je en m'asseyant en face.

— Coucou, me sourit-elle en levant son regard sur moi.

— Ça va ?

— J'ai hâte que ça se termine, soupire-t-elle en faisant référence à la grossesse.

— Plus que deux petits mois, l'encourageais-je.

— Oui, tu as raison, j'ai tellement hâte.

— Moi aussi, avouais-je.

— D'ailleurs c'est bientôt que vous allez connaître le sexe non ? me questionne-t-elle en jouant avec son stylo.

— Oui, dans deux jours, souriais-je.

— Ah au fait ! Des nouvelles de Nicolas ? [Nda : pour ceux qui ne se rappellent pas, c'est l'oncle de Luna. ]

— Non, aucune. J'ai essayé de chercher, mais je n'ai trouvé aucune information sur lui... Je commence à perdre espoir... Et puis je ne comprends pas ! Pourquoi revenir en Argentine en sachant que je suis vivante sans pour autant chercher à me contacter ?

La vida es mejor contigoWhere stories live. Discover now