•Chapitre 36•

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- Coucou !

- Bonjour ma chérie ! Comment ça se passe à Buenos Aires ? S'intéressait ma mère à travers l'écran.

- Euh... ça va bien...Fis-je, hésitante.

Il fallait bien que je mette au courant mes parents que j'ai eu un accident... J'appréhendais, je savais qu'ils allaient me reprocher de ne pas les avoir prévenus plus tôt, et je pense qu'ils en voudront à mes amis, et c'est ce qu'il m'embête le plus. Ils m'avaient demandé à mon réveil ce que je préférais, mais j'ai choisi de ne rien dire à mes parents avant que je ne sois complètement sortie d'affaire.

- Luna, quelque chose ne va pas ? S'enquit mon père.

- Eh bien..je dois vous dire quelque chose...hum...j'ai eu un accident...

- QUOI ? Comment ça ? S'étrangla ma mère.

- Il pleuvait et j'ai traversé la route sans regarder...et une voiture m'a renversée...

- Quand ça ?

- Il y a quelques jours... Mais j'ai eu beaucoup de chance, j'ai été dans une sorte de semi-coma, la voiture ne m'a pas percuté très fort.

- Tu es déjà sortie de l'hôpital ?! S'étonna mon père en fronçant les sourcils.

- Oui, je n'ai presque rien eu..comme je viens de vous le dire, j'ai eu énormément de chance.

J'essayais de les rassurer tant bien que mal, mais je voyais bien qu'ils étaient sur le point de prendre un avion pour rentrer à Buenos Aires.

- Et pourquoi tes amis ne nous pas prévenus ? S'énervait ma maternelle.

- Eh bien, je me suis réveillée le jour-même de mon accident, alors je les ai supplié de ne pas vous prévenir, parce que je n'avais pas envie que vous rentriez à cause de ça. Les défendais-je.

- Mais enfin Luna ! Tu es notre fille, évidemment que l'on serai rentrés ! D'ailleurs, c'est ce qu'on va faire ! Je vais tout de suite réserver un billet !

- Non maman ! Je vais bien, je t'assure ! Et puis je ne suis pas seule, ici ! Les médecins m'ont affirmé que je n'avais plus rien, je vais bien !

- Tu sors de l'hôpital, tu as besoin qu'on prenne soin de toi ! Dit mon père en haussant la voix.

- C'est ce que mes amis font ! Je vous promets que si ça ne va pas je vous préviendrai ! Négociais-je.

- Si d'ici deux jours tu n'es pas au mieux de ta forme, on rentre, et c'est non négociable ! M'avertit ma mère.

- D'accord, mais je vous jure que je vais bien !

- Ok...tu fais attention hein ?

- Oui, papa !

- Bon, après, il y a Matteo qui prend soin de toi alors...Se rassurait ma maternelle.

- Mmh... Comment ça se passe à Cancùn ? Demandais-je afin de changer de sujet.

- Ça nous a fait beaucoup de bien d'être revenus ! Ça nous avait tellement manqué ! S'exclame mon père.

- Oui, c'est vrai ! Confirme ma mère.

- Moi aussi, ça me manque ! Fis-je nostaligique.

- Tu peux venir nous rejoindre quand tu veux ma chérie ! Au fait ! Tu veux peut-être parler à ton grand-père ? Propose mon père.

- Oui !

- Je l'appelle. Alfredo ! Crie ma mère en tournant la tête . C'est Luna !

J'entends alors des pas dans les escaliers qui se rapprochaient petit à petit. Puis, c'est avec joie que je reconnais le visage de mon grand-père apparaître à l'écran.

La vida es mejor contigoWhere stories live. Discover now