•Chapitre 26•

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- Je n'ai vraiment pas compris la réaction de Matteo...

Ambre : C'est vrai, mais peut-être qu'il a eu peur de te perdre après tout ce qu'il c'est passé...?

- Mmm oui, sûrement...

Nous nous dirigeons vers la cafétéria pour acheter un sandwich. Nous nous asseyons autour d'une table et je sors mon ordinateur de mon sac pour organiser l'anniversaire de Matteo. J'ai déjà choisis ma chanson, et j'ai quelques idées pour son cadeau mais je crois avoir trouvé ce que je vais lui offrir. Je discutais donc avec Ambre quand je remarque qu'elle devient pâle.

- Ambre, ça va ?

Ambre : Non... Je vais aller aux toilettes...

Elle part en courant vers les toilettes.

1h plus tard, j'avais fini de tout planifier pour la fête d'anniversaire de Matteo, et Ambre était rentrée chez elle se reposer. Je devais aller acheter de la décoration pour la fête mais j'avais besoin de l'aide de Jim et Yam. Je me dirige vers elles et j'ai la mauvaise surprise de découvrir Daniela leur parler. Les filles ont l'air vraiment énervées.

- Les filles, j'ai besoin de vous ! Elles se tournent vers moi, comme si je venais les sauver.

Elles soufflent de soulagement, et Daniela continue de parler dans le vide.

Jim : Tu as besoin de quoi ?

- Je dois aller acheter de la décoration pour la fête de Matteo...

Jim et Yam : Compte sur nous !

On s'éloigne quand on entend Daniela râler.

Daniela : Je vous parle !

Jim, Yam et moi : On s'en fou !

Et on pars du Jam and Roller. On marche jusqu'au premier magasin dans la joie et la bonne humeur, et en riant de tout et de rien. Arrivées à bon port, nous nous dirigeons vers le rayon "fête". Je choisis plusieurs choses et Jim et Yam ma conseillent. Au final, j'ai dû prendre une trentaine d'articles, c'est énorme mais, déjà, c'est pour mon petit ami donc rien n'est trop beau, et quand on compte les guirlandes, les ballons, les bougies, les lumières, et les confettis, trente articles, ça va très vite. On ressort du magasin et nous nous dirigeons vers la résidence. Je range les sacs dans mon ancienne chambre, de manière à ce que Matteo ne les vois pas. D'ailleurs, heureusement qu'il est encore au Jam and Roller. On repart ensuite en direction de notre endroit préféré. Quand on arrive, je remarque que Matteo n'est pas sur la scène, il a dû aller patiner. J'espère qu'il n'a pas remarqué mon absence.
J'aperçois Max qui dit au revoir à Simon, il rentre aujourd'hui. Cela me fait un petit pincement au coeur car il avait réussi a ramener un peu de Mexique avec lui. Je vais vers lui pour lui dire au revoir. On se fait la bise mais nos lèvres se frôlent alors je rigole, gênée par la situation. Max fait une grimace et je m'écarte. Ses lèvres, même si je ne les ai seulement frôlées, ne valent rien par rapport à celles de celui que j'aime. Je le prends dans mes bras et je l'accompagne dehors où un taxi l'attend. Une fois que le taxi s'est éloigné, je me dépêche de rentrer à l'intérieur car il commençait à faire froid et le ciel gris menaçait d'éclater. Je décide d'enfiler mes patins et d'aller patiner sur la piste. À ma grande surprise, Matteo ne s'y trouve pas.

Pdv Nina

Il est 15h moins deux et, dans moins de deux minutes, j'arriverai au Jam and Roller pour retrouver Gaston. Mes pas raisonnent dans la ruelle quasiment déserte. À cette heure-ci, personne ne se balade dans les rues de Buenos Aires, et encore moins par ce temps. Je sors de la ruelle et aperçois le Jam and Roller à quelques mètres. Une goutte s'écrase sur mon crâne, suivie par beaucoup d'autres. J'accélère la cadence, histoire de ne pas arriver trempée et ressembler à une serpillière devant Gaston. Mes sentiments pour lui se sont révéler réels et bien présents. À vrai dire, je crois qu'ils ont toujours été là et que je ne voulais tout simplement pas les voir. Je les repoussais, espérant les perdre au fond de moi. Mais dès que j'ai vu l'homme que j'essayais d'oublier depuis des mois, tous mes sentiments on ressurgit telle une vague s'écrasant sur des rochers. J'arrive enfin devant la façade du bâtiment coloré et pénètre à l'intérieur avant d'être trempée jusqu'aux os. Gaston est assis, dos à moi, pianotant sur son téléphone.

- Salut...

Il se retourne, un énorme sourire affiché sur le visage.

Gaston : Nina !

Il s'approche de moi et me fait la bise.

Gaston : Ça va ?

- Très bien et toi ?

Gaston : Ça va. Bon, on y va ?

- C'est parti !

Et nous voilà partis en direction du musée de Buenos Aires, abrités par le parapluie de Gaston.

Pdv Matteo

Mes yeux rivés sur mon téléphone, je fixe la photo depuis bien cinq minutes. Cette photo me déchire le coeur, cette photo me détruit. Mes yeux s'embuent, j'essaye de résister aux larmes, mais c'est trop tard, je pleure déjà. Je lâche mon téléphone qui atterit sur le tapis de la chambre et m'effondre sur le lit. Ses paroles résonnent encore dans ma tête " Il aime les hommes.. ". C'est ça, elle m'a bien prise pour un con. Elle m'a sorti cette excuse pour pouvoir vivre tranquillement son histoire d'amour avec ce con et me garder au chaud au cas où. Mais ce n'est pas ma Luna ça. Ce n'est pas elle, c'est impossible. Luna ne pouvait pas me tromper, elle en est incapable. Quand elle me disait "je t'aime", je voyais qu'elle était sincère, et quand elle plongeait son regard dans le mien, je pouvais y lire tout l'amour du monde. Mais tout ça n'était qu'une illusion. Elle m'a trompé. Une horrible pensée me traverse l'esprit. Est si je n'étais pas le père de l'enfant qu'elle porte ? Cela expliquerait pourquoi elle ne m'a rien dit. Je ne peux pas croire à tout ça, je ne veux pas y croire. Luna ne me trompe pas, ils ne se sont pas embrassés, et ce baiser n'est qu'un accident. Mon téléphone m'annonce que je viens de recevoir deux nouveaux messages. Je le ramasse et j'ai la mauvaise surprise de voir que mon destinateur est le même numéro que celui qui m'a envoyé cette horrible photo. Je ne devrais pas, mais mes doigts cliquent tout seuls sur la notification. Et je le regrette amèrement. Le baiser n'était pas un accident, les deux photos que je viens de recevoir en sont la preuve. Sur la première, on voit Luna qui semble rigoler. En tout cas, elle sourit. Je ne m'y attarde pas trop, ce sourire qui habituellement me réchauffe le coeur, est en train de le broyer. Et sur la deuxième photo, Luna et Max sont enlacés. Je jette mon télephone de toutes mes forces sur mon lit et mes joues s'inondent de larmes. En ce moment, mon couple avec Luna va mal. C'est sûrement un signe. Il y a toujours quelque chose pour nous séparer. Pourtant, ce matin encore, j'étais le plus heureux. Je chantais Siento avec ce que je considérais comme ma princesse et mon sourire ne quittait pas mon visage... Du moins, jusqu'à que je reçoive cette photo.

°•°•°

Pdv Nina

Nous sortons du musée, il pleut maintenant des cordes. Cette exposition était géniale et je dois bien avouer que la présence de Gaston n'a fait que rendre ce moment incroyable. Gaston tiens le parapluie sous lequel nous nous abritons, tel un vrai gentleman. Mon sourire n'est pas partit de mon visage depuis quelques heures déjà. Cette sortie m'a fait beaucoup de bien et les sentiments que j'éprouvent à l'égard de Gaston se sont faits encore plus forts. Nous arrivons devant chez moi et le silence se fait. Je me tourne vers lui, espérant qu'il m'embrasse mais il ne fait rien. Je vois de l'hésitation dans son regard, comme s'il voulait me dire quelque chose. Je lui dit timidement au revoir avant de me diriger vers ma porte d'entrée, quand il m'interpelle.

Gaston : Nina ! Attends... Je m'arrête et retiens mon souffle. Je t'aime.

Une vague de bonheur me submerge et je me retourne pour marche d'un pas rapide dans la direction de Gaston. À peine suis-je arrivée devant lui qu'il passe ses bras autour de ma taille et m'embrasse. C'est le bonheur absolu. On se détache et je lui chuchote :

- Moi aussi.

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Encore un malentenduuuuuuuuuuuu 😏😈
Mais celui-là pourrait avoir de plus grandes conséquences...😈

✨J'espère que vous avez aimé ce chapitre malgré tout ✨

Bisouuuus 🖤

La vida es mejor contigoWhere stories live. Discover now