chapitre neuf.

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Hello, j'espère que vous allez toutes bien !

Ce chapitre contient plus de 9000 mots, j'ai mis un temps fou à l'écrire mais j'arrive pas à en être énormément satisfaite. J'espère quand-même qu'il vous plaira et que vous ne le trouverez pas trop long ! <3



Bonne lecture ! 🤍








Point de vue Nora Swan.



Je sors de mon cours magistral de science politique, accompagné d'Andrew alors que le mal de crâne qui me prend soudain menace de me conduire à une mort soudaine.

- Plus jamais je n'assiste à trois heures de cours avec ce prof. Soupirais-je, lassée.

Andrew rigole légèrement, n'ayant pas l'air le moins du monde épuisé. On ne dirait pas, mais la vérité c'est que ce mec est une vraie tête, et que les cours l'intéressent bien plus que ce qu'il ne montre aux autres.

- T'as passée une heure à dormir, t'as pas le droit de te plaindre. Lâche-t-il sur un ton plaisantin, alors que je roule des yeux et lui lance un regard blasé qui accentue son rire.

Nous traversons les grands couloirs de notre bâtiment, puis je m'arrête à un distributeur afin d'acheter une boisson fraîche. Nous allions reprendre notre chemin lorsque le téléphone d'Andrew sonne dans sa main, et que je vois une photo d'Iris apparaître, signe que l'appel entrant vient d'elle.

- On dirait que le devoir t'appelle. Souris je à mon ami, en pointant son téléphone du menton. On se retrouve tout à l'heure, et salue Iris pour moi.

Il se contente de hocher la tête avant d'enfin s'éloigner de moi, alors que je souris tout en secouant la tête.

Iris a beau être ma cousine, j'ai l'impression qu'Andrew connaît davantage sa vie que moi. Sans doute est-ce parce qu'ils passent leurs journées entières à échanger des messages ou à s'appeler pour se dire des futilités.

Réellement. Je me souviens d'une fois où ma cousine l'a appelée alors que nous étions posés devant un film, simplement pour lui dire qu'elle n'arrivait pas à mettre la main sur son fard à paupière.

Comme si Andrew allait savoir où elle avait bien pu le poser.

Mais je crois que cette situation l'amuse, et il ne manque pas de rire d'elle à chaque fois.

Pourtant, malgré le fait qu'ils se contactent la plupart du temps pour les péripéties d'Iris, ils se laissent énormément d'espace et ne sont pas toujours sur le dos l'un de l'autre, malgré toute la distance et tous les kilomètres qui semblent les séparer.

Je crois qu'ils s'accordent réellement une confiance aveugle, qui les pousse à se laisser une liberté que certains n'oseraient même pas imaginer s'accorder.

Je bois une grande gorgée de ma boisson tout en sortant enfin du bâtiment pour prendre une grande bouffée d'air frais, le vent hivernal frappant directement mon visage, me faisant légèrement frissonner.

Je hais l'hiver.

Je réponds rapidement aux dizaines de messages de Chiara qui se plaint à moi de son cours actuel de philosophie - pour changer - puis lorsque je relève les yeux, ceux-ci se posent directement sur Lewis au loin, installé sur un muret vers le parking, une cigarette aux lèvres.

Je me dirige directement dans sa direction, sans manquer de lever les yeux au ciel en remarquant quelques filles le reluquer en passant devant lui.

Lorsque j'arrive à sa hauteur, il relève les yeux vers moi et un sourire éclatant s'installe sur son visage, alors que je lui embrasse la joue et m'installe à ses côtés.

Play with fire ( Tome 2 )Where stories live. Discover now