Play with fire ( Tome 2 )

chapitre trente trois.

Le point de vue changera au cours du chapitre.

Point de vue Nora Swan.

J'ouvre péniblement les yeux quand je sens la lumière du jour me frapper, ainsi que de fortes voix se faire entendre depuis le salon.

Je m'empare de mon téléphone et regarde l'heure, avant de soupirer exagérément.

09:17

C'est trop tôt. Je veux dormir jusqu'à treize heures.

Je décide de sortir du lit afin de prendre une rapide douche avant cette nouvelle journée, mais au moment où je veux me redresser, je me rends compte qu'il m'est impossible de faire le moindre mouvement.

Je fronce les sourcils et baisse les yeux sur ma taille, avant de violemment me crisper en reconnaissant le bras qui m'entoure et le parfum qui semble avoir prit possession de la pièce.

Je rêve.

Je reste immobile et me rends compte que j'ai bloqué ma respiration, alors que je sens le torse de Kilian contre mon dos. Et si j'en crois sa respiration calme et régulière, il semble dormir paisiblement.

Mais pourquoi est-ce que je dors contre lui ? Putain.

Je soupire légèrement et me décide à tenter un nouveau mouvement pour m'extirper de ses bras, mais à peine ai-je bougé que sa prise sur moi se resserre, me collant un maximum contre son corps.

- Bon tu vas me lâcher, imbécile ? Finis-je par lui demander, clairement agacée.

- Tais-toi. Je dors. L'entendis-je souffler.

Sa tête se niche dans mon cou, et j'ai du mal à contenir une respiration régulière. Mes battements de cœurs s'accélèrent, et je sais qu'il l'a deviné puisqu'il se met à sourire contre moi.

- Pourquoi est-ce tu dors contre moi ? Je ne t'ai pas autorisé à me toucher.

- Tu sens bon. Et j'avais trop froid. Murmure t'il sans que je ne puisse le voir.

Je roule des yeux sans lui apporter de réponse, bien trop perturbé par ses mots et par notre proximité.

Je ne voulais pas dormir avec lui.

Je n'aurai pas dû dormir avec lui.

C'était une erreur. Je ne dois pas être aussi proche de Kilian.

Je soupire fortement et je le pousse en mettant toute ma force dans mon coup, mais n'ayant pas pensé qu'il se trouvait au bord du lit, il tombe.

Et comme il ne semble pas vouloir me lâcher. Je tombe avec lui. Sur lui.

Par terre.

La couette suit notre chute et termine sur nous, couvrant même nos visages alors que nous sommes au sol, Kilian gémissant de douleur et moi, me retenant d'éclater de rire.

Les voix au salon semblent s'être soudainement arrêté, comme s'ils avaient entendu notre chute de là où ils se trouvent.

- Je crois que quelqu'un est mort. Entendis-je une voix qui vient du salon.