Play with fire ( Tome 2 )

chapitre quarante sept.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Play With Fire. Notre bébé à tous a 4 ans, alors joyeux anniversaire à cette histoire que je prends tant de plaisir à écrire, joyeux anniversaire à nous <3

Point de vue Nora Swan.

Je papillonne plusieurs fois des yeux avant de soupirer en les ouvrant enfin, essayant de m'adapter à la lumière du jour.

Je m'étire de toute ma taille et, quand mon bras retombe à mes côtés sur l'immense matelas sur lequel je me suis endormie, je fronce les sourcils en ne sentant pas le corps de Kilian.

J'ouvre grands les yeux et me redresse rapidement, et juste à ce moment-là, j'aperçois Kilian rentrer dans la chambre avec deux sacs que je reconnais comme étant les miens.

- Quelle heure est-il ?

- Huit heures, m'informe-t-il le plus calmement possible, en déposant mes sacs de voyage, qu'il a sans doute dû aller récupérer chez moi, pendant que je dormais.

J'écarquille les yeux et saute aussitôt du lit.

- Tu plaisantes ?! m'écriais-je. On doit être sur le campus à huit heures trente !

- Oui, je sais, me sourit Kilian en adoptant un visage moqueur et fier que je ne connais que trop bien.

Je vais le tuer. Je vais vraiment finir par le tuer.

- Dans ce cas, pourquoi ne m'as-tu pas réveillé ? lui demandais-je, les dents serrées, en ouvrant mon sac de vêtements, préparé la veille pour le week-end.

- Pour voir la tête que tu tire en ce moment même, me dit-il en s'empêchant de rire. Et crois-moi, ça valait le détour.

- Vas te faire foutre. Putain, je te déteste. Tu mériterai que je te casse le nez.

Kilian lâche un rire avant de simplement s'asseoir sur son lit, me regardant me dépêcher de me préparer, comme si c'était le meilleur spectacle auquel il pouvait assister.

J'enfile un jean que j'accompagne d'un large pull avant d'arranger ma tenue afin qu'elle soit présentable. Puis, après avoir passé dix minutes dans la salle de bain, soit un temps record, pour me préparer, je retrouve la chambre de Kilian dans laquelle il semble toujours m'attendre patiemment.

- C'est pas trop tôt, souffle-t-il enfin, j'ai failli t'attendre.

- Tu as plutôt intérêt à te taire, si tu ne veux pas que je t'arrache les cheveux.

Il rit à gorge déployée puis finit par lever les mains en l'air, avant de s'emparer de son sac et de l'un des miens, le plus lourd. Je pourrais le remercier, mais je ne le ferai pas, simplement parce qu'il me le doit bien, après sa blague foireuse de ce matin.

Nous prenons aussitôt la route dans sa voiture en direction de notre campus, et je sais que nous n'arriverons pas en avance, d'autant plus quand je constate que cet idiot s'amuse à prendre son temps, ne semblant pas du tout stressé par la situation.

- Tu sais que le bus ne nous attendra pas pour partir ? lui demandais-je en lui lançant un regard agacé.

- On sera à l'heure, souffle Kilian.