chapitre quarante huit.

4.1K 227 258
                                    







Point de vue Nora Swan.


- Expliquez-moi comment est-ce possible que tout puisse m'aller à la perfection ? nous demande Chiara en admirant ses bras, puis ses jambes. Cette combi me fait un putain de corps.

- Même le narcissisme s'assied devant toi, souffle Andrew. Je n'ai jamais entendu personne s'aimer dans une combinaison de surf ...

Pour occuper le dernier jour que nous passerons au camping, durant notre week-end, nous avons décidé de s'essayer au surf, puis de passer la journée à profiter de cet endroit avant la petite fête prévue autour de notre feu de camp, afin de bien clôturer ce court et magnifique séjour dans la nature.

- Et moi, je ne comprends pas pour quelle raison la planche de surf est plus grande que moi ? nous demande cette fois-ci Julia, alors que j'acquiesce d'un hochement de tête.

Les planches de surf sont immenses, mais notre petite taille n'arrange rien.

- J'ai un élément très scientifique pour répondre à ta question, lui sourit Lewis, moqueur. Vous faîtes la taille d'une canette de coca, voilà.

- Ne dit-on pas que tout ce qui est petit est mignon ? l'interroge Julia, en le toisant méchamment.

- Et c'est bien pour ça que toi et ton mètre quatre-vingt cinq êtes affreusement difficiles à regarder, rajoutais-je sous le regard mauvais de Lewis.

Mon sourire s'élargit, et je lui envoie un baiser volant que j'accompagne d'un clin d'œil exagérément appuyé.

Un homme d'âge mûr arrive vers nous et nous explique rapidement le mode de fonctionnement du surf, en nous énumérant toutes les consignes de sécurité, que certains d'entre nous prennent très au sérieux, peu rassurés par cette activité, alors que d'autres semblent totalement s'en moquer, préférant sans doute se noyer en s'amusant que de vivre en s'ennuyant.

Une fois seuls, nous essayons déjà de comprendre la gestuelle à adopter, et nous essayons donc les planches de surf, sur le sable ... et j'avoue que c'est ridicule à voir, d'un point de vue extérieur.

Chiara pousse légèrement Jules qui tombe sans délicatesse dans le sable, sous nos rires à tous, alors que Julia soupire déjà en s'imaginant tester les vagues. Et, en tant que personne qui ne suis jamais monté sur une planche de surf, je suis en accord complet avec sa pensée.

- Tu vas survivre trois secondes dans l'eau, si c'est de cette manière que tu compte passer les vagues, rit Kilian en s'approchant de moi.

Je hausse les épaules en m'imaginant déjà boire la tasse une bonne dizaine de fois durant les prochaines minutes. Puis, je ne peux que donner raison à Kilian quand je constate ma position sur la planche : je suis debout, droite comme un piquet, les bras tendus aux extrémités à mes côtés, comme si j'étais sur le point de m'envoler.

- Excuses-nous, Monsieur. Parfait, ripostais-je avec sarcasme. Nous n'avons pas tous passé notre enfance à surfer sur les vagues.

- C'est clair, mais là, on dirait plutôt que t'essaies de rejouer une scène du Titanic.

Je roule des yeux en dissimulant mon sourire, puis je laisse enfin mes bras retomber le long de mon corps. Pour quelle raison ai-je accepté de venir faire du surf ici ?

J'entends Kilian rire doucement avant de se placer dans mon dos. Puis, je sens ses mains se poser sur ma taille, afin de m'aider à me positionner de la bonne façon,

Je frissonne face à son toucher, quand je sens son souffle contre ma peau, et quand ses mains chaudes commencent à bouger sur mon corps.

- T'écoutes ce que je te dis ?

Play with fire ( Tome 2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant