9~Rapprochement amicaux

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La douleur de mon ventre me réveilla soudainement. J'hurlai et m'écrasais le bas du ventre en me recroquevillant sur moi même. Je retirai la couette qui avait été mise sur moi par quelqu'un, et sortis du lit en tombant au sol.

La porte s'ouvrit sur Rafael, son arme braquée vers moi. En me voyant au sol et seule, il la rangea à l'arrière de son pantalon et se rua sur moi pour me relever et m'asseoir au bord du lit. 

Je croisai mes bras et m'appuyais sur mes jambes pour me pencher en avant, écrasant davantage mon ventre. 

- Pourquoi tu hurle comme une malade ?!

- Mes médicaments...s'il vous plaît, sur le bureau. Lui demandai-je d'une petite vois. 

Il se tourna vers le bureau que je lui montrai de la tête, il attrapa la boîte d'anti douleurs et me l'a donna. Je pris deux gélules que j'avalai sans grande difficulté, grâce à l'habitude.

- C'était quoi ça ? Demanda-t-il froidement.

- Rien, j'avais mal au ventre. Répondis-je sur le même ton.

Il quitta la pièce, d'un pas rapide, sans rien rajouter d'autre bizarrement. Je me rallongeai sur le lit en m'écrasant le ventre de mes mains. La porte de la chambre s'ouvrit une nouvelle fois sur Savannah cette fois-ci. 

Voila que j'allais être surveillée maintenant ! 

Elle vint s'allonger sur le lit à mes côtés en me regardant sans rien dire. Je fermai les yeux et tentais de me vider la tête pour ne plus penser à la douleur qui me déchirait le bas du ventre. J'avais l'impression d'être ballonnée, que mon ventre était en feu et qu'il allait exploser. 

La main de Savannah me caressa les cheveux, et essuya une larme qui roulait le long de ma joue. 

Savannah 

Maxime avait l'air à bout de force, elle respirait fort et serrait les dents. Ses mains se baladaient sur son ventre et l'écrasaient à certains moments. 

Rafael avait remarqué qu'elle n'allait vraiment pas bien et m'avait donc demandé d'aller la voir. 

Je voyais qu'elle n'allait pas bien et que ce n'était pas qu'un simple mal de ventre. Mais elle répétait que ce n'était que ça, apparemment elle ne voulait pas nous dire ce qu'elle avait réellement. 

Je commençait à me demander si elle n'avait pas ses règles.

Je voulais essayer de m'approcher d'elle, de lui faire prendre conscience qu'elle n'avait pas à avoir peur de moi, de nous. 

Je restai, alors, allongée à côté d'elle, à essuyer ses larmes pendant qu'elle commençait à s'endormir, sa respiration se calmant peu à peu. 

Lorsqu'elle fu dans les bras de Morphée, j'attrapai son dit "doudou" et la fixai droit dans les yeux, ou plutôt dans son œil puisqu'il n'en avait plus qu'un.  

Et on ne va pas se le cacher ça ressemblait plus à un chiffon qu'à un doudou. 

Il avait les oreilles déchirées, celle de gauche avait déjà été recousu, je crois que c'était un lapin (avant) et sa couleur était grise moche, il lui manquait un œil et le reste du corps était couvert de multiples petits trous et de taches, dont je ne pouvais identifier les couleurs à cause du manque de lumière dans la pièce. 

- Tu sais que t'es moche, Souillon ?! Chuchotai-je à l'intention du doudou. 

- Rends mon doudou, il est pas moche. Murmura une voix endormie à mes côtés. 

Je tournai la tête, ses yeux étaient clos, mais sa respiration était de nouveau plus forte. Elle enfoui sa tête dans les coussins me révélant sa douleur. Je tentais donc de la lui faire oublier. 

Maxime T1/T2Where stories live. Discover now