14~centre commercial

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Je tournai et me retournai dans mon lit depuis déjà plusieurs heures mais n'arrivais toujours pas à trouver le sommeil.

La main de Rafael sur mon visage me revenait encore et encore en tête, pourquoi ne l'avais-je pas repoussé. Je l'avais laissé s'approcher de moi, me toucher.

Je voulais peut-être qu'il se rende compte de ce qu'il m'avait fait en m'étranglant ?

Ouais, c'était exactement ça.

C'est moche de se mentir à soi-même.

Entre lui et mon mal de ventre je n'arriverai pas à dormir, je décidai donc de me lever et de sortir de la chambre, je voulais me trouver quelque chose à manger pour combler l'ennui. Je n'avais qu'une envie c'était de retourner dans la bibliothèque, mais je craignais de finir six pieds sous terre demain matin.

Quoi que d'une certaine manière ce serai une bonne chose. Non ?

Je me levai du lit et descendis dans la cuisine, j'attrapai une pomme dans le saladier sur la table, puis j'ouvris la baie vitrée et la mangeait sur l'un des transat devant la piscine. L'air était encore chaud mais agréable à supporter.

Une fois fini je retournai à l'intérieur et me dirigeai vers la salle de bain pour récupérer des protections hygiénique. Je fouillai dans les placards en faisant en sorte de faire le moins de bruit possible.

- Je peux savoir ce que tu fais ?! Fit le voix de Salvador dans mon dos, me faisant sursauter.

Je me retournai et le regardai, je ne voulais pas lui dire ce que je faisais là. Il comprendra direct et c'en était hors de question.

- Je répète ma question Max, qu'est-ce que tu fais ici ?!

Son ton plus sévère m'avertit que je devais lui dire la vérité, et puis je ne voulais pas avoir d'ennui. Je savais qu'il rapporterait tout à Rafael. Je mis mes mains dans mon dos et baissai la tête. Comme une enfant qui était en train de faire une énorme bêtise et que son papa venait de la surprendre.

- Je cherche des protections. Murmurai-je.

- Plus fort Max, je suis pas superman je n'ai pas une super ouïe ! Gronda-t-il.

- Je cherche des protections. Répétai-je alors, plus fort.

- Oh, désolé. Elles sont là. Dit-il plus calmement en s'approchant et en ouvrant le placard derrière moi. Tu as besoin d'autre chose, anti-douleurs ou paracétamol ?

- Non c'est bon merci. Est-ce que, tu peux garder ça pour toi s'il te plaît ?

- Oui, je ne dirais rien, promis. Me sourit-il. Retourne te coucher, je suppose que tu vas en avoir besoin pour les prochains jour. Bonne nuit, Max.

Sur ce, il quitta la salle de bain, j'attendis quelques instants avant d'à mon tour remonter dans ma chambre. Je partis dans la salle de bain pour mettre une serviette. Puis repartis me mettre au lit.

La couette jusqu'à mes épaules, mon doudou serré contre moi, ma tête vide de toutes pensées sordide, je commençai doucement à m'endormir lorsque la porte de la chambre s'ouvrit doucement.

J'ouvris les yeux et soufflai, le moment où j'approchai du sommeil je me faisais réveiller.

- Max ? Fit la petite voix de Julio en chuchotant.

- Julio ? Qu'est-ce que tu fais la mon grand ?

Il ferma la porte et grimpa dans mon lit, son doudou sous le bras. J'allumai la lampe de chevet et découvris le visage larmoyant de ce petit bonhomme.

- J'ai fait un cauchemar, et la chambre de maman est fermée. J'ai peur dans le noir. Comme ta chambre est face à la mienne je suis venue. Me dit-il en jouant avec ses doigts.

Maxime T1/T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant