Maxime T1/T2

24~La peur de l'abandon

L'autophobie

Le peur de l'abandon, également appelée syndrome de l'abandon c'est la peur constante de se faire abandonner, délaisser par quelqu'un. De se retrouver seul, isolé, de ne plus exister pour personne. Généralement, cette peur ou cette phobie se créer à la suite d'un traumatisme durant l'enfance. Pour moi, je crois qu'elle s'est crée lorsque j'ai perdu mes parents. Lorsque je les ai vue mourir devant moi. Lorsque je les ai vue m'abandonner chacun leur tour. Aujourd'hui, j'étais terrorisé à l'idée de voir les gens s'éloigner de moi, de peur d'être oubliée. La peur constante d'avoir fait quelque chose de mal, d'avoir contrarié au point de vouloir s'éloigner.

Bien souvent je culpabilisais de m'attacher à certaine personne, et c'est ce que j'étais en train de faire.

Dans cet aéroport, devant les sept membres du cartel del fuego, des valises près d'eux. Mes larmes ne cessaient de couler, j'étais incapable de les retenir. Les voilà prêt à décoller vers l'autre monde. J'avais tant insisté pour venir avec eux, mais ils avaient refusé, préférant que je reste avec ma famille en attendant de trouver un lieux sûr. Mais je n'allais jamais pouvoir survivre sans savoir où ils sont, ni s'ils vont bien.

- Mais vous allez où exactement ?

- D'abord au Mexique, régler quelque trucs avec Antonio et on verra ensuite. Je te contacterai lorsque tu pourras nous rejoindre, sans problème.

Je secouai furtivement et négativement la tête, un sanglot s'échappant au même moment.

- Je veux venir avec vous, je veux pas te laisser partir. Je t'en supplie, laisse-moi venir...

Il attrapa mon visage en coupe et planta ses yeux dans les miens.

- Je te contacterai dans quelques semaines d'accord, le temps que tout ça ne se tasse, ensuite tu me rejoindras. Je ne t'abandonne pas, jamais ! Regarde ton bras.

Je voulais pas, je ne voulais vraiment pas. Je savais qu'après quelques semaines il passerait à autre chose. Mais moi je voulais pas, je voulais pas le lâcher. Je voulais pas qu'il me laisse. Pourquoi avait-il fallu que je m'attache autant à lui.

- Princesse, regarde ton bras.

Cette fois-ci j'exécutais et posai mes yeux sur mon tatouage, ces flammes que j'aimais tant, il plaça son bras contre le miens et rapidement cinq bras s'ajoutèrent aux notre. Cinq tatouage identiques au miens.

- Dans ton cœur battras à tout jamais le nôtre. Ma puce, ne l'oublie jamais. On n'abandonne personne dans la famille Meza, et tu en fais partie, on reviendra te chercher, sois en sûr.

Je pris Donovan dans mes bras et cette fois-ci, je ne le retins plus et les laissai s'éloigner de moi pour rejoindre leur avion.

Rafael resta encore un peu près de moi, il posa une main contre ma nuque et une seconde au creux de mes reins et me rapprocha de lui pour m'embrasser.

- Je t'aime, Maxime Gonzalez.

Il frotta son nez contre le miens et s'éloigna afin de rejoindre les autres.

Mais il se tourna vers moi et j'aperçus une larme rouler sur sa joue. Ce n'était pas difficile que pour moi, il souffrait aussi.

Les bras de Carlos s'enroulaient autour de mon corps sur le point de s'écrouler.

Ils me manquaient déjà, j'espérais les revoir dans seulement quelques semaine et éviter d'attendre de long mois. J'avais besoin d'eux.

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Un an plus tard

- Max, tu pourrais ranger la livraison s'il te plait, je dois appeler le livreur, ensuite tu pourras y aller, me demanda ma patronne