[CINCO]

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𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 ; 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐨𝐧𝐮𝐬

𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 ; 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐨𝐧𝐮𝐬

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@nbksad






𝐌𝐀𝐄̈𝐋𝐋𝐄 𝐀𝐍𝐃𝐑𝐈𝐄𝐔
toujours beaucoup d'années plus tard,
maintenant en France.




J'observe tout autour de moi. La pièce dans laquelle je suis actuellement n'est pas n'importe quelle pièce à mes yeux, elle est celle où les murs renferment sûrement mes plus beaux souvenirs de notre début de relation avec Nabil. Les murs ne sont plus de la même couleur, la disposition de la chambre n'ont plus, les meubles sont tout différents et neuf, au goût de notre fils qui va maintenant habiter ici pour ses études.

C'est une vraie chance d'avoir pu acheter de nouveau cet appartement, presque une vingtaine d'années après notre première acquisition avec Nabil. Je sais que Naël sera très bien ici, il sera en colocation avec son meilleur ami, Alessandro. Ils se connaissent depuis leurs premières années d'écoles, ils n'ont quasiment jamais été séparés durant leur parcours scolaire, même aujourd'hui, ils ont été accepté dans la même fac, dans la même spécialité.

Je reviens sur mes pas pour revenir dans le séjour.

J'observe un petit instant Naël qui a un bras autour des épaules de Maha, elle qui est accroché au torse de son frère pour le câliner. Ils discutent tous les deux avec leur père.

Naël - C'est bon maman, tu as fini de refaire mon lit pour la troisième fois ? Je m'approche d'eux, Nabil tourne la tête dans ma direction, le même sourire moqueur que nos enfants sur le visage

- On en reparlera quand tu m'appelleras pour me demander où est-ce que tu dois mettre la lessive et l'adoucissant dans la machine à laver

Naël - T'inquiète maman, je n'aurais pas besoin de t'appeler pour ça, tu m'l'as expliquer quinze fois à la maison, il sourit et je mord l'intérieur de ma joue le plus fort possible

- Tu hésites pas sinon, tu sais que je réponds toujours, je regarde mon fils, lui qui en grandissant, devient le parfait clone de son père

Naël - Tu vas pas pleurer hein maman

Nabil - Elle le fera dans la voiture, je lui donne un coup dans les côtes en fronçant les sourcils, il sourit comme l'idiot qu'il est et dépose un baiser sur ma tempe

- Arrête de te foutre de ma tête Nabil, hier encore ils étaient des bébés tous les deux, tu les as vu aujourd'hui, je fais une moue

COMME PAS DEUX Où les histoires vivent. Découvrez maintenant