[SOIXANTE-QUATRE]

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𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗

"J'serais pas l'même sans les miens ou sans le noir

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"J'serais pas l'même sans les miens ou sans le noir."


MAËLLE POVLICHA


Quatre jours que les garçons sont partis, quatre jours et j'ai l'impression que ça fait une éternité, je passe mes journées avec du monde et pourtant, monsieur hante mes pensées. On s'appelle et on s'envoie des messages dès qu'il peut et en fonction du décalage horaire aussi, il me dit qu'il s'éclate à tourner là-bas, qu'il se sent vraiment bien malgré que Maïsa soit là et pourrisse son air comme il dit, malgré ça, ils ne se sont pas adressés la parole une seule fois apparemment, ils s'ignorent et Nabil arrive plus ou moins à gérer ses envies de meurtre, je suis fière de lui dans un sens parce qu'il arrive à se canaliser et je suis contente pour lui car tout se passe comme prévue pour lui et Tarik, il est heureux, il fait quelque chose qui lui plaît vraiment et je ne demande rien d'autre.

Encore une fois on va passer une longue journée au boulot, on tourne en rond, on fait les mêmes choses et ça commence vraiment à m'énerver très sincèrement, j'aime pas venir travailler pour rien au final, ça me conforte encore plus dans mon choix de peut-être démissionner un peu plus rapidement.

Je traîne un peu au lit, au risque de me mettre en retard mais j'ai aucune motivation de me bouger aujourd'hui, je suis sur mon téléphone quand je crois, recevoir la notification qui vient directement du ciel, Léna arrive en trombe dans la chambre que j'occupe, je me tourne et on se regarde en souriant.

Léna - On est d'accord ? Je hoche la tête. Oh putain on est d'accord. Elle part rapidement dans sa chambre.

- Léna ?! Je me lève du lit et je fonce jusqu'à chambre. Attend on fait comment là ? Je la regarde.

Léna - On va d'abord regarder pour des billets parce que ça sert à rien de s'exciter si on a pas de vol. Je hoche la tête et on s'installe dans son lit, elle avec son ordinateur et moi mon téléphone.

- On part toutes les deux ou on prend les trois gros sacs avec nous ? Elle me regarde.

Léna - Demande. Je hoche la tête.

Pourquoi on est aussi excitée pour une simple notification ? Mateo nous a envoyé un mail, j'ai juste pris le temps de lire les deux premières lignes pour comprendre et être heureuse. Puisque l'on a presque rien à faire au boulot en ce moment et qu'ils n'ont pas besoin de nous, Mateo et Julian nous laisse quelques jours de « vacances », quand je dis que cette notification est une notification du ciel.

- Amine c'est mort, il m'a dit qu'il pouvait pas parce qu'il y a un soucis dans sa famille et il préfère rester en France, Sabri m'a dit oui direct et Moha... bah Moha il est trop tôt pour lui encore. On rigole toutes les deux.

COMME PAS DEUX Où les histoires vivent. Découvrez maintenant