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↬ MAËLLE POVLICHA Une semaine plus tard.
Je suis réveillée depuis quelques minutes à cause de la pluie qui tape contre la fenêtre, ça me berce mais ça ne m'aide pas à me rendormir pour autant, je regarde Nabil qui est en train de dormir sur le ventre, le visage vers moi, il a l'air tellement paisible, je passe doucement mon doigt sur sa pommette, il fronce légèrement les sourcils avant de se détendre doucement, je profite un peu d'avoir ce genre de vue car dans deux jours même pas il sera parti pour les premiers showcase de l'été, je vais essayer de faire mon maximum pour aller les voir quelques fois quand même.
Nabil - Pourquoi tu dors plus ? Je sursaute en entendant sa voix grave et toute endormie.
- J'ai un gros lard à côté de moi qui ronfle. Il ouvre un œil.
Nabil - Le seul gros lard qu'il y a ici, c'est toi. Je pousse son épaule et il rigole. Tu as fais un cauchemar ?
- Nan, je me suis réveillée à cause la pluie, c'est tout. Il grogne et se tourne face à moi, il m'ouvre ses bras et je ne perd pas de temps pour les rejoindre.
Nabil - Tu devrais dormir. Il embrasse mon front et je hoche la tête.
Je passe mes ongles sur la peau de son dos, il me serre un peu plus fort contre lui, je ferme les yeux et j'essaie de me rendormir mais sincèrement, j'y arrive vraiment pas, je crois que je suis déjà partie pour ma journée là.
Nabil - J'ai retrouvé des lettres qu'ma mère nous a écrite quand on faisait les cartons de Tarik. Je relève la tête vers lui et je le regarde.
- Vous les avez ouvertes ?
Nabil - Pas moi mais j'sais qu'Tarik va l'faire oui. Mes ongles glissent toujours dans son dos.
- Tu as pas envie de les ouvrir ? Je parle avec une voix un peu plus douce que d'habitude, je sais que c'est un sujet délicat.
Nabil - J'sais pas si j'serais capable. Je le regarde. C'est une inconnue pour oim, j'ai seulement grandi avec mon daron, ma grand-mère et Sarah, j'ai presque aucun souvenir d'elle.
- C'est quoi le dernier souvenir que tu as d'elle ? Je le regarde et sa mâchoire se serre légèrement. Nan tu sais quoi, ne me dis rien, je suis pas obligé de savoir, c'est pas grave.
