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"La vie nous fait pleurer, j'ai envie d'être bête, ne plus réfléchir, ne plus les pardonner, plus rien dans la tête"
↬ MAËLLE POVLICHA Mardi.
Je dépose plein de bisous sur le visage de mon petit mec qui est encore en train de dormir, ses bras se resserre un peu autour de moi et un petit sourire de coin se dessine sur le coin de ses lèvres, j'embrasse ses lèvres avant de lécher sa joue et d'exploser de rire.
Nabil - MAËLLE PUTAIN ! Je me lève du lit et je sors de ma chambre en courant, Nabil me poursuit et j'explose de rire quand il se prend le coin du mur dans le pied. Putain sa mère la pute...
Je pose ma main sur mon ventre et je suis littéralement plié en deux, j'entends un rire étouffer de sa part mais un grognement juste après, il boite en exagérant la chose et mon rire s'accentue.
Nabil - M'laisse pas comme ça ! Je m'approche de lui.
- Mais tu veux que je fasse quoi ? Je continue de rire. Je te préviens, je fais pas de bisou magique sur ton pied. Il grimace.
Nabil - Soigne moi. Je secoue la tête, à croire qu'il va mourir celui-là.
Je vais chercher une poche de glace et je reviens, il est assis sur une des chaises, je pose la poche de glace sur son pied.
- Voilà, avec toi je vais prévoir une reconversion hein, toujours à te soigner comme une petite infirmière. Je pouffe de rire.
Nabil - Si nos gosses tiennent de moi, on est mal barré. Je fais un petit sourire.
- Nos enfants ? Je le regarde.
Nabil - Bah ouais, j'compte te faire une équipe de football moi. Je rigole en secouant la tête. T'veux des gosses au moins ? Je hausse les épaules.
- Je sais pas si je serais à la hauteur pour avoir des enfants. Je le regarde et il fronce les sourcils. J'ai peur d'être comme ma mère, tu sais que l'on a pas eu une relation fusionnel, même pas du tout, j'ai toujours ressenti au fond de moi qu'elle ne m'aimait pas, enfaite elle ne s'est jamais réellement occupé de moi, elle vivait sans faire attention à moi, parfois elle était méchante, brusque dans ses paroles, dans ses gestes, je l'ai toujours vu comme une femme sans sentiments et froide, pour moi ce n'était pas ma mère, je sais pas ce que s'est d'avoir une maman et... je sais que je ne suis pas elle mais, j'ai peur de le devenir un jour ou l'autre. Je le regarde. J'ai pas envie de devenir une personne comme elle, horrible, hautaine, sans amour propre, sans cœur, hypocrite, j'ai peur d'avoir des enfants plus tard et juste pour ça, j'ai pas envie d'être maman et- Il me coupe en prenant ma main, j'arrive sur ses genoux et il pose ses lèvres sur les miennes, sa main sur ma joue la caresse doucement.
