Reign Of Ash (TRADUCTION)

Chapitre 20

"Être mère est une attitude, pas une relation biologique."

- Robert A. Heinlein

Le même jour

Alors que l'escouade Livaï et Hansi poursuivit son chemin vers le quartier général, c'est Armin qui se rendit compte qu'à un moment donné du coucher du soleil, Katerina avait disparu.

"Comment n'avons-nous pas remarqué cela ?" s'écria Sasha en regardant fébrilement autour d'elle, en vain.

"Tu sais, Katerina", plaisanta Mikasa en levant les yeux au ciel. "Elle est talentueuse à bien des égards."

Livaï aimait cette femme de tout son cœur, alors bien sûr, lorsqu'elle avait disparu, il l'avait remarqué. Il se donnait du temps pour voir si elle reviendrait et, si ce n'était pas le cas, pour confirmer ses soupçons.

Il ne fallut qu'une minute à Livaï pour se rendre compte que, depuis leur position actuelle, il n'y avait qu'un pas à faire vers le nord-est du district de Stohess.

Livaï n'était pas stupide et il avait fait le rapprochement. Les disparitions mystérieuses et soudaines de Katerina, il y a quelques semaines, s'étaient produites dans cette zone. C'est là que se cachait le secret qu'elle lui avait caché.

Et maintenant, il était temps pour lui de le découvrir.

"Vous allez tous au quartier général", ordonna Livaï en les regardant tous d'un air impérieux. "Je vais la ramener."

"Vous savez où elle est ?" demanda Eren en regardant Livaï à travers ses cheveux hirsutes. "Où est-elle ?"

"J'ai un pressentiment", dit Livaï en haussant les épaules. Lorsqu'il se rendit compte que cela ne rassurait pas Eren, il soupira et lui envoya un regard sincère. "Ne t'inquiète pas. Je la ramènerai. "

Et sur ce, il se dirigea vers Stohess.

***

Il ne fallut pas longtemps à Livaï pour la trouver, elle n'était pas vraiment discrète, se tenant au sommet d'un grand bâtiment, le vent gonflant sa cape vert foncé.

Le soleil se couchait lorsqu'il s'approcha d'elle, et il prit une minute pour apprécier sa silhouette et son profil.

Elle était minuscule mais puissante, ses bras reposant paresseusement le long de son corps. L'uniforme qu'elle avait porté pendant une grande partie de sa vie lui allait parfaitement, il n'était plus usé ni déchiré par le temps qu'ils avaient passé en tant que hors-la-loi. Elle tournait légèrement la tête pour qu'il puisse voir la courbe élégante de son nez bronzé parsemé de taches de rousseur, qui ouvrait la voie à ses lèvres roses et pulpeuses, qui formaient une grimace de tristesse. Dans le soleil couchant, ses yeux émeraude semblaient enchantés et radieux, débordant de toutes les émotions qui tourbillonnaient autour d'elle comme une mosaïque de chapelle.

Comme d'habitude, elle était la chose la plus étonnante qu'il ait jamais vue.

"C'est donc ici que tu retournes en cachette", murmura-t-il, après s'être rassasié d'elle, se rapprochant lentement d'elle, les mains glissées dans ses poches.

Elle savait qu'il se tenait derrière elle, les papillons qui remplissaient son estomac s'étant enflammés lorsqu'il avait atteint le toit. Mais elle l'avait laissé rester là à l'admirer.

Elle attendait son heure jusqu'à ce qu'elle doive enfin dire la vérité.

"Oui", marmonna-t-elle, sans le regarder, continuant à fixer la rue. "C'est vrai. Je savais que tu me trouverais, même si je suis un peu déçue qu'il t'ait fallu autant de temps pour réaliser que j'étais partie."