Épilogue.

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MarieLFBVR76, Cadeau !

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28 mars 2052.

Vêtu d'un impeccable costume noir, Pierre prend place dans la somptueuse salle de spectacle. Il parcourt rapidement le programme, jette un œil à sa montre, satisfait d'être arrivé quelques minutes avant le début du concert. Aussi, il n'a pas à patienter bien longtemps avant que les lumières ne s'atténuent progressivement, plongeant le public dans une semi-obscurité.

Le rideau se lève, révélant un orchestre impeccablement aligné. Dans leurs tenues de scène impeccables, les musiciens tiennent fermement leurs instruments, dans une parfaite concentration. Et d'un geste de baguette, le meneur d'hommes lance les premières notes qui s'élèvent délicatement, transportant Pierre dans un monde où les mots ne sont plus nécessaires.

D'abord, les cordes frémissent et vibrent avec une grâce envoûtante, générant le frisson, l'attente. Les violons, altos, violoncelles et contrebasses s'unissent pour créer une toile sonore riche et complexe. Leurs mélodies se tissent ensemble, se répondant les unes aux autres avec une précision millimétrée.

Les bois ajoutent leur voix à l'ensemble, apportant une légèreté et une clarté à la composition. Les flûtes, les hautbois, les clarinettes et les bassons dansent avec agilité, leurs notes s'entrelaçant dans une chorégraphie musicale parfaitement synchronisée.

C'est au tour des cuivres de se faire entendre avec puissance, apportant une profondeur et une intensité qui emplissent la salle. Les trompettes, les cors, les trombones et les tubas résonnent, ajoutant une dimension majestueuse à cette symphonie.

Enfin, les percussions marquent le rythme, ajoutant des accents dramatiques et des nuances subtiles. Les timbales, les cymbales, les tambours et les xylophones ponctuent la partition, créant une atmosphère vibrante et rythmée.

L'ensemble se mêle harmonieusement dans une symphonie d'une beauté saisissante. Les notes se propagent dans la salle, remplissant chaque recoin d'une énergie communicative. Les nuances subtiles, les crescendos passionnés et les moments de calme introspectif se succèdent, transportant l'audience dans un tourbillon d'émotions.

Pierre est captivé par cette symphonie envoûtante. Il se laisse emporter par les vagues de sons qui l'enveloppent. Les variations d'intensité, les contrastes entre les différents instruments et les harmonies soigneusement composées créent une expérience sensorielle unique.

Il ne peut détacher les yeux du chef d'orchestre qui, tel un guide habile, dirige cette merveilleuse symphonie avec grâce et précision. Ses gestes expressifs semblent donner vie à la musique que les musiciens exécutent avec dévotion.

Et puis, le silence complet. Les dernières notes résonnent dans l'air, suspendues comme un souffle retenu. Mais l'audience retient ses applaudissements. Le meilleur est à venir. Le noir complet, et un seul spot illumine le centre de la pièce. Une femme au chignon blond impeccable s'y avance et prend place derrière l'instrument soliste.

Dès les premiers accords, Pierre sent son coeur se serrer. Son âme replongée dans un lointain passé. Il aimerait voir de plus près les doigts de la harpiste qui caressent les cordes, produisant des mélodies d'une beauté indescriptible. Et puis, quelques instruments s'ajoutent ici et là. Leurs sons s'entrelacent dans l'air. Et chaque note résonne en lui, faisant vibrer des souvenirs d'un autre temps qui nourrissent un sentiment d'excitation et de nostalgie. De précieux souvenirs lui reviennent en mémoire et il ne peut empêcher une larme solitaire de s'échouer dans sa barbe finement taillée.

REMÈDE - PIERRE GASLYDonde viven las historias. Descúbrelo ahora