#XVIII

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Samedi 24 avril 2015 à 9:52.

A chaque nouveau pas, mon cœur se serre de plus en plus. A chaque nouveau pas, je sens que mon cœur va tout lâcher. A chaque nouveau pas, nous arrivons de plus en plus prêt de l'endroit que j'aime le moins dans ce monde. Louis me tient la main droite, et marche beaucoup plus rapidement que moi. Vêtue de la jolie robe noire que Félicité m'a prêté, j'avais largement froid avec ce temps du mois d'avril. Mes cheveux bruns volait avec le vent, la main de Louis serrait de plus en plus fort la mienne. Les personnes qui nous croisent dans la rue doivent penser que nous sommes un couple, or nous sommes seulement deux amis qui se soutiennent mutuellement pour dans cette épreuve difficile. Je sais que Louis n'a pas envie d'aller à cet enterrement, je sais qu'il ne voulait pas prendre la parole devant tout le monde, je sais qu'il va mal mais qu'il ne laisse rien paraître. Il sait que je ne veux pas y aller non plus, il sait que cet endroit me fait mal au cœur, il sait pourquoi je redoute ce moment, il sait que je vais mal. Le chemin de résidence Tomlinson jusqu'au cimetière se fait en silence mais très rapidement à mon goût. Lorsque nous nous approchons du grillage du cimetière, Louis s'arrête de marcher et ferme ses yeux pendant 30 secondes.

- Vient la, dit-il en ouvrant ses bras.

Je me blottis contre lui et il entoure ses bras sur mes épaules. Ma tête est posée sur l'épaule de mon ami, avec les talons de Félicité, 6 centimètres devait me manquer pour être à sa hauteur. A la fin de ce câlin, nous nous dirigeons dans le cimetière main dans la main, rejoindre la famille Tomlinson qui était déjà présente. La mère de Louis était blottis contre son mari, les larmes coulait de ses beaux yeux. Les petites sœurs regardaient le sol, assises sur le petit banc à l'entrée du cimetière. Pendant que nous attendons les personnes manquantes, je vais m'asseoir vers les quatre anges pendant que Louis allait parler avec son oncle qui venait d'arriver. Je m'était assise au milieu, les jumelles s'étaient assise sur mes jambes pour qu'on aille la place, Lottie est à ma gauche et la Fizzy à ma droite.

- Les filles, vous savez que retenir les larmes est la pire chose à faire. Ne vous retenez pas, je vois dans vos petits yeux que vous voulez craquer. Si vous retenez la douleur que vous avez dans vos cœurs, elle ne s'en ira jamais d'accord? C'est normal de pleurer dans des moments pareilles.. sans ajouter un mots de plus, elles me firent un câlin toutes en même temps. Je sens Lottie qui n'arrivait plus à retenir ses larmes, la même chose pour les autres sœurs, - Vous verrez mes princesses, tout ira bien d'accord? Vous êtes fortes, je le sais.

Le câlin prend fin lorsque leur frère nous rejoins, Lottie le prend dans ses bras. Elle a besoin du soutient du grand-frère. Cette famille est tellement soudée. Les jumelles sont parties vers leur mère qui les appelaient, et Fizzy posait sa tête sur mon épaule.

- Les filles, allez saluer la famille, ils sont tous arrivés. Nous.. nous allons.. Vous m'avez compris. Je dois parler avec Kim juste deux secondes d'accord? Elles hochent la tête et partent, il vérifie que personne soit au alentours pour que personne écoute je suppose, - Merci beaucoup Nadège pour ce que tu fais. Ton soutient nous est précieux, mais maintenant à moi de te demander si tu te sens prête? Je sais que le dernier.. que la dernière fois que tu as vécue ça était la pire chose de ta vie. Es-tu sûre de vouloir venir?

- Sûre et certaine Lou, ne t'inquiète pas pour moi. Je serais la pour te soutenir, je sais ce que c'est comme épreuve, se sentir seul est la pire chose dans ses moment-là.

Je me lève du petit banc et je pose mes lèvres sur la joue de mon ami. Nous rejoignons sa famille et amis venu pour l'enterrement d'une femme généreuse, au grand cœur que le quartier connaissait très bien. Le prête parlait, les larmes coulait. Les yeux étaient perdus dans l'horizon, ou fixait le sol. Je regarde mon ami qui se battait pour ne pas pleurer, pour pas mettre ses petites sœurs dans un pire états qu'elles le sont déjà. L'heure pour Louis de prendre la parole pour dire adieux à la femme qui était là pour lui, il se lève pour rejoindre le prêtre. Il soupire, il regarde la petite foule qui s'est formé à côté du trou creusé au sol. Son regard me fixe, je lui hoche la tête pour l'encourager. Il prend enfin la parole.

In Search to My Family. | odWhere stories live. Discover now