Prologue

63.9K 1.1K 49
                                    

Les journées étaient de plus en plus longues. Je ne savais plus où je devais garder ma colère, ma tristesse, mon mal. Je marchais dans les rues de New York, pendant qu'une pluie dévalait les rues, bondées de personnes. J'étais en direction pour retourner chez moi, mais je ne voulais pas y retourner et faire face à la situation. Depuis des mois, rien n'est plus pareil à la maison, rien n'étais plus pareil pour notre morale. La joie n'était plus là, parfois, mais rarement. Je n'exprimais plus d'émotions, sauf des larmes. Je voudrais tout simplement retourner en arrière et me dire d'être forte, de faire quelque chose pour empêcher tout ça...

La musique résonnait dans mes oreilles, grâce à elle, je pouvais m'échapper de ce monde pour me réfugier. Je n'avais jamais remarqué à quel point, elle était importante à notre survie. Elle apporte quelque chose de bien dans ce monde remplit de haine et de cruauté. L'eau tombait sur ma peau, mais elle ne me dérangeait pas. Je venais d'arriver devant ma maison. Elle avait l'air si sombre et monotone. Elle n'avait pas seulement l'air, elle l'était. Les rideaux étaient fermés et je pouvais déjà sentir l'ambiance qu'il y habitait. Je me tenais face à la porte d'entrée, mais je n'osais pas entrer. J'avais un mauvais préssentiment. Sans vraiment y porter attention, j'ouvris la porte.

Mon père était assis sur le divan et regardait le vide. Un silence glacial régnait, je savais que quelque chose n'allait pas. Mon frère descendit les escaliers, pleurant.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a?

Le regard de mon père était lourd et sans émotion. Ce simple regard expliquait tout. Ce n'est pas possible, ça ne peut pas arriver, pas maintenant. Je commençai à courrir dans les marches et j'entrai dans la chambre. Elle était étendue dans le lit, ne bougeant pas. Je m'approchai espérant que ma vison me joue des tours. Je pris sa main, elle était froide et molle. Un cri strident sortit de ma bouche. Les battements de mon cœur s'accéléraient et ma respiration n'était pas  d'un rythme normal. Ma vision commençait à s'embrouiller, probablement à cause des larmes, mais je m'évanouie. La dernière chose que j'entendu étais :

'' April.''

Elle ne peut pas m'avoir abandonné sans rien me dire. Ma propre mère ne peut pas m'avoir fait ça. 
C'est à ce moment, que je savais que rien n'allait plus être pareil...

Forever with you. (NiallHoran)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora