Forever with you. (NiallHoran)

Chapitre 28

Après m’avoir assis, je regardai autour de moi. Pourquoi ma vie doit être aussi compliquée? Parfois j’aurais aimé ne pas avoir autant d’action dans mon quotidien.

Cameron : Hey.

Je fis le saut et me tournai pour le regarder. Il était vêtu d’un simple jeans et d’un chandail blanc avec sa veste en laine grise.

Moi : Salut, dit moi ce que tu as à me dire. Je n’ai pas toute la journée.

Je lui montrai les cafés et les sacs avec la nourriture que j’avais dans les mains. Il hocha de la tête et regarda ses pieds. Il ne comprend vraiment pas le sens de la phrase ‘’ je n’ai pas toute la journée.’’

Cameron : J’aimerais qu’on parle de nous deux.

Cette phrase me dit vaguement quelque chose.

Moi : Cameron… Il n’y a plus rien à dire à propos de nous deux et tu le sais.

Il leva la tête et me regarda avec ses yeux bruns que je pouvais voir une lueur d’espoir dans ceux-ci.

Cameron : Ce n’est pas vrai, ça aussi tu le sais. Tu me manque tellement April…

Je restai muette, je ne savais pas quoi dire. Oui, il me manque aussi. Il a toujours été là et j’ai partagé deux ans de ma vie avec lui, mais il doit comprendre.

Cameron : Je te connais, je sais que je te manque aussi. Je le vois dans la manière que tu me regardes.

Moi : Oui, Cameron tu me manques, mais nous ne sortons plus ensemble et ça va rester comme ça.

Je me levai du banc et commençai à marcher.

Cameron : Je t’aime !

Je restai figé. J’entendais ses pas venir à côté de moi. Il était maintenant devant moi, me regardant.

Moi : Tu crois vraiment que c’est le moment de ramené ça?

Lui : Je sais que j’ai fait des erreurs, mais s’il te plait… J-

Moi : Non. Non et non. Je n’habite plus ici et même si j’habiterais ici, nous deux, ça serait non.

Je savais que ma dernière phrase avait un peu de mensonge dedans, mais aussi de la vérité. Je secouai la tête et continuai de marcher pour prendre un taxi et retourner à l’hôtel.

Cameron : Je n’y crois pas.

Moi : Tu devrais. Bye Cameron.

Il sourit puis secoua sa tête avant de reporter son attention sur moi.

Cameron : J’ai toujours ce que je veux et ça tu le sais.

Cette dernière phrase me donna la chair de poule.

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C’était la dernière soirée que nous passions dans New York. Nous étions dans un petit restaurent avec le reste de l’école. Mon regard se concentrait sur la vue que j’avais de la vitre. J’eu un pincement au cœur voyant l’endroit. Je me levai de la table en disant que j’irais aux toilettes, mais en réalité je n’y allais pas.

Je sortis du restaurant et marchai jusqu’au cimetière. Je n’y étais pas allé depuis l’enterrement… La grille était fermée étant donné que les heures de visites étaient terminées.  Je réussis à me faufiler entre l’espace des deux grilles, une fois à l’intérieur je marchai jusqu’à sa pierre tombale.

Je m’accroupis et fermai les yeux. Le vent commençait à se lever, mais je ne voulais pas partir. Je souris, un sourire triste, mais j’étais contente dans un sens de venir la voire. C’est comme si une partie d’elle était encore là, avec moi.