A la fin du repas Orion et Bazile réussissent à s'éclipser sur le balcon sans se faire remarquer.
Orion sort une cigarette de sa veste.
-Malheureusement je n'en ai qu'une seule ce soir. J'ai bien peur que nous allons de voir partager... A vous l'honneur?
Il lui tend et elle la met entre ses lèvres tandis qu'il sort son briquet pour lui allumer. Elle tire dessus puis la prend entre son index et son majeur pour en souffler la fumée sur le côté. Elle lui tend en retour.
-A toi.
-L'envie de nicotine est bien moindre qu'une autre envie en cet instant...
Bazile fait semblant de ne pas comprendre:
-Laquelle?
-Tu sais très bien laquelle...
La jeune femme écrase alors la cigarette à peine entamée sur le rebord de la balustrade gelée et elle s'approche de lui pour l'embrasser mais il ne fait pas le dernier pas et laisse leurs visages à seulement quelques millimètres l'un de l'autre. Leurs souffles chauds qui forment des nuages de buée se mélangent et Bazile n'attend qu'une chose: qu'il cesse de la faire attendre et plaque sa bouche sur la sienne.
Mais au lieu de ça il la laisse dans cette torture et vient glisser sa main sous sa robe noire.
-Trois fois de suite une robe à ces dîners, ça ne t'était jamais arrivé...
-Qu'en sais tu?
-Je m'en serai souvenu. Écarte un peu plus tes cuisses.
Elle obéit, tremblante, tandis que le froid de l'hiver vient s'engouffrer entre ses jambes. Mais la chaleur de la main d'Orion vient aussitôt la réchauffer.
Il glisser sur ses cuisses et arrive sur sa culotte. Il fait alors rouler au niveau de son clitoris, par dessus le tissu, son index et son majeur, en petits cercles lents.
La respiration de Bazile s'accélère aussitôt.
Leurs yeux se confondent et aucun ne lache le regard de l'autre.
Orion cesse ses mouvements et écarte la culotte de Bazile pour pouvoir laisser la pulpe de ses doigts directement en contact avec l'intimité de la jeune femme qui est totalement à sa mercis.
Il fait glisser son index à la base de ses lèvres et le remonte jusqu'à son clitoris, plusieurs fois. Mais à chaque passage de son doigt sur sa fente la route y est plus glissante, plus humide et brûlante.
Lorsqu'il sent que le moment est venu il glisse en Bazile deux doigts et cette fois cette dernière ne peut réprimer un gémissement qu'il étouffe aussitôt en posant sa main sur sa bouche.
Il la retire en lui faisant signe de se taire et elle hoche doucement la tête.
Il crée alors des mouvements de va et viens avec ses doigts et c'est une torture pour Bazile d'être condamnée à ne seulement pouvoir que respirer et devoir retenir tous les gémissements qui veulent sortir du fond de sa gorge.
Cette fois elle ne tient plus: elle lâche son regard et ferme les yeux en basculant la tête en arrière.
De sa main libre il la saisit par la nuque pour lui faire garder son équilibre et accélère légèrement ses mouvements.
Mais soudain une voix retentit et les brise de cette bulle:
-Dessert!
