/59/ Une idée de l'equitation

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Toujours un petit pas incertain et douloureux Bazile va prendre son sac et son manteau, s'excuse encore au près de sa sœur, dit rapidement au revoir à ses parents, Paul et personne d'autre (d'ailleurs elle ne connaît presque personne au final) et s'apprête à partir. Mais à ce moment là Orion la voit et va jusqu'à elle tandis qu'elle est dans le couloir de l'entrée.

-Tu pars?

Bazile voulait absolument éviter de le croiser avant de partir.
Et merde...
Elle se tourne vers lui en souriant:

-Oui. Tu me connais, les fêtes comme ça j'en ai rapidement une overdose.

Il n'a pas l'air satisfait de cette réponse, elle poursuit:

-Et je ne me sens pas très bien. Le gâteau était hyper bourratif et avec l'alcool laisse tomber. Je vais rentrer et me coucher je pense.
-Pourquoi me mens-tu?

Elle pousse un petit rire:

-Tu penses que j'essaye de m'échapper pour aller faire la fête ailleurs? Crois moi non.
-Oh non quand tu dis que tu rentres chez toi et que tu vas probablement directement te coucher je te crois. C'est plutôt sur la raison de ton départ que j'émets un doute.
-Je ne vois pas pourquoi... répond-t-elle de la défensive.

Soudain Béatrice apparaît:

-Laura m'a dit que tu partais! Tu vas bien?
-Elle va bien oui. Elle est simplement fatiguée, répond Orion à sa place.
-Oh d'accord. Bon repose toi bien alors.
-Oui. Merci...

Béatrice vient littéralement de la sauver. Elle en profite et part après un petit signe de la main vers eux. Et Orion ne peut pas la rattraper ou l'empêcher maintenant que sa « femme » est là.

••••••••

Bazile n'a en effet pas menti.
A peine rentrée chez elle, elle a laissé tomber ses affaires sur le sol de son entrée et est allée prendre une douche chaude pour enfin essayer de relaxer ses muscles.
Elle a mal partout et n'imagine même pas toutes les courbatures qu'elle aura demain en se levant.
Le trajet en voiture jusqu'à chez elle a été une véritable épreuve où chaque dos d'âne se transformait en sabre laser la transperçant de part en part.

Après sa douche elle va directement se coucher et s'assoit sur le rebord du lit. Erreur fatale car cette position lui fait remonter cette douleur intense et elle est contrainte de directement se mettre en position allongée pour atténuer ses douleurs.
Elle essaye néanmoins de prendre la chose avec humour, même si ce n'est en réalité qu'une façade.

-Au moins j'ai un aperçu de ce que ça fait d'être vieille... ou d'avoir fait dix heures d'affilé d'équitation... ou de s'être fait directement enculer par le cheval.

Elle pousse un petit rire ironique mais cette simple contraction lui fait pousser un petit cri de douleur.

-Putain...

Elle soupire. Éteint sa lumière et ne souhaite plus qu'une chose: s'endormir rapidement et oublier cette journée.

Et pendant qu'elle sombre, elle ne voit pas que son portable s'allume et qu'un message d'Orion apparaît...

Bazile Where stories live. Discover now