Bazile sait ce qu'est le BDSM. Dans les grandes lignes. En partie à cause, ou grâce, à ces sondages stupides du magazine dans lequel elle travaille. Sur internet de manière anonyme les femmes lectrices du journal adorent se laisser aller à des confidences sexuelles et il s'avère que ce genre de pratique est bien plus répandu qu'on ne pourrait le croire, de manière plus ou moins soft évidemment.
A titre personnel la jeune femme a déjà connu quelques méchantes fessées, levrettes agressives ou suçons excessifs, mais rien de plus. Néanmoins si les mots d'Orion l'ont choquée sur le coup, elle doit bien avouer qu'être totalement possédée de la sorte ne serait pas forcément pour lui déplaire, tant que c'est lui qui la possède.
Elle ferait tout pour lui, ils le savent tous les deux. Mais découvrir ces choses pourraient réellement lui plaire après tout.
-Très bien. Alors si tu es si sûre de toi va me chercher une cuillère en bois.
Bazile ne comprend pas.
-Qu...quoi?
-Tu as entendu. Obéis.
Elle ne comprend toujours pas mais s'exécute et disparaît dans la cuisine avant de revenir quelques secondes plus tard avec l'objet demandé. Elle lui donne.
-Tourne toi et relève ta robe par dessus tes fesses.
Elle hésite mais obéit.
Aussitôt, à peine a-t-elle relevé le tissu qui lui assène un violent coup de la cuillère en bois sur la fesse droite. Elle pousse un cri de surprise et de douleur.
-Tu cris déjà pour un si petit coup? Tu n'es pas prête.
Il veut prendre son manteau pour partir mais elle le retient:
-Non! Attends. Recommence.
-Ne me donne pas d'ordre. Je te l'ai déjà dit en plus il me semble.
-Pardon... s'il te plaît...
Il réfléchit puis soupire:
-Très bien. Dernière chance.
Elle hoche la tête et se remet en position.
Il donne un autre coup. Cette fois Bazile est concentrée et se retient de faire le moindre son, les poings serrés sur sa robe qu'elle maintient soulevée et les muscles contractés.
Il attend quelques secondes. Recommence. Plus fort. Mais la jeune femme reste toujours silencieuse et immobile. Une troisième fois, encore plus violemment. Bazile souffre, voudrait hurler de douleur mais se retient, de peu.
-Mmm... Tu sembles pouvoir te contrôler. C'est bien.
-Tu vois...
A peine ces mots sortis de sa bouche elle se sent tirer en arrière par ses cheveux. Orion a attrapé avec violence sa chevelure et l'a tirée contre lui. Sa bouche se retrouve au creux de son oreille et il siffle:
-Ne sois pas insolente alors que je pourrais te faire crier ou pleurer en claquant des doigts.
La respiration de la jeune femme est saccadée et sa poitrine se lève et s'abaisse avec rapidité. Elle dit fébrilement:
-... Excuse-moi...
Aussitôt, sans lâcher ses cheveux il avance son autre main et tire sur le décolleté de la robe pour découvrir son soutien-gorge avant de retirer l'un de ses seins de son ballonet. Il saisit alors son téton entre deux doigts et se met à pincer si fort que cette fois si Bazile ne peut retenir un cri.
-Non, je te ne t'excuse pas. Je t'ai dit de ne pas me donner d'ordre, quel mot ne comprends tu pas dans cette phrase qui me parait pourtant simple? Reformule.
Bazile a mal et ne peut pas bouger puisqu'il la maintient en place par sa chevelure. Alors les dents serrées à cause de la douleur elle se presse d'articuler dans un couinement:
-Je suis désolée, pardon, pardon... je t'en prie s'il te plaît...
Il continue de pincer quelques secondes puis lâche son sein en même temps que sa chevelure.
