La Vérité

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Bonjour,

Voici un nouvel OS, qui, je l'espère va vous plaire.

Bonne Lecture

Aujourd'hui c'était le jour, celui ou Raphaël Balthazar allait dire oui a Maya Deval, brisant pour toujours le cœur d'Hélène Bach, ruinant par la même occasion, ses chances d'être heureuse et son droit au bonheur, car, elle le savait, sans le légiste, la Capitaine de la 3ème DPJ de Paris, ne serait plus jamais heureuse, elle n'aurait plus le droit au bonheur, parce que son bonheur, c'était lui, et personne d'autre, c'était lui le seul, à pouvoir la rendre heureuse, réellement heureuse.

Pourtant elle était là dans cette salle, à se morfondre sur son triste sort, à être la seule malheureuse de ce foutu mariage, parce que, elle voulait plus que tout, la place de la mariée. Et putain, elle aurai pu l'avoir cette place si cette pétasse ne c'était pas pointée quand elle devait enfin dîner avec Raphaël. Elle avait tellement fondé d'espoirs dans ce dîner, des espoirs qui s'étaient envolés tellement vite.

Elle entendit Maya dire oui, et elle eût encore plus envie de vomir qu'elle ne l'avait déjà, pourtant dans sa tête une petite voix lui disait que c'était le moment ou jamais de prendre son courage à deux mains et de dire à Raphaël tout ce qu'elle ressentait pour lui, sinon elle pourrait le regretter toute sa vie. Alors quand le maire posa la question à Raphaël et avant qu'il ne parle, elle prit réellement son courage à deux mains, surprenant l'intégralité de l'assemblée, dont tous les regards se tournèrent vers elle.

"Raphaël, attends" Hélène se leva, se rendant dans l'allée centrale pour être en face de lui "Avant que tu ne dise oui, il faut que je te parle" Elle ne regardait que lui, qui semblait confus, pendant que Maya la fusillait du regard. "Ecoutes moi jusqu'au bout, s'il te plait parce que si tu m'interromps je suis pas sur d'avoir le courage de continuer" elle le vit faire oui de la tête "Je ne veux pas m'opposer à ton mariage, je vois que tu es heureux, et c'est ça l'important, mais j'ai besoin de te dire certaines choses que j'ai sur le cœur avant que tu ne le fasse, parce que sinon je vais le regretter toute ma vie." elle ferma les yeux, une larme coula sur sa joue "Je t'aime, comme une folle, en vrai, je suis dingue de toi, et ça me bouffe de l'intérieur, ça me tue à petit feu, parce que je suis là, comme une conne à t'aimer en silence, à ne jamais rien dire, à me laisser bouffer par mes peurs les plus sombres, mais putain qu'es-ce-que je t'aime" elle ne l'avait pas quitter des yeux en disant cela "Tu peux pas savoir le bien que ça fait d'être enfin honnête, de le dire à haute voix, parce que ça m'enlève un poids immense, ça me soulage que tu le sache enfin, de ne plus garder le silence sur ce que je ressens, sur la profondeur de mes sentiments, pour toi, parce que crois moi, ils sont plus puissant qu'ils n'ont jamais été, j'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi, jamais, et c'est ça qui fait le plus mal, parce que aussi beau, aussi fort, aussi profond soit mon amour pour toi, il est plus destructeur que jamais... Parce que ça me tue de te voir avec une autre quand je n'ai jamais eu ma chance, pas une seule seconde je l'ai eu, alors que je suis là depuis des années, que ça fait si longtemps que je t'aime, j'ai jamais eu ma chance. Parce que qu'importe ce que je pouvais faire, je ne suis pas assez bien... J'ai tout perdu, ce putain de soir, pour deux minutes en trop passées devant mon putain de miroir, a essayer de trouver la robe parfaite, celle qui ferait battre ton cœur plus vite, celle qui ferait qu'à tes yeux il n'y aurait que moi, deux minutes qui auraient réellement tout changer, parce que c'est moi qui aurait frapper à ta porte, pas elle, c'est moi que tu aurais prit dans tes bras, et c'est avec moi que tu aurais passé cette soirée qui était pleine de promesses... Envolées aussi vite qu'elles avaient pris place dans mon cœur..." Elle regardait Raphaël, ignorant complètement Maya, qui jubilait de la voir si mal "Tu aurais probablement été ma plus belle histoire d'amour, non en fait, c'est sûr que tu l'aurais été, mais le paradoxe c'est que tu es ma plus grande blessure, la plus profonde, celle qui ne guérira jamais." Elle ferma les yeux trente secondes avant de les replonger dans ceux de Raphaël "Je t'aime comme jamais, et ce que je veux plus que tout au monde c'est ton bonheur, et même si ça me tue qu'il ne passe pas par moi, je te laisse partir, je te laisse être heureux avec une autre..." elle s'arrêta "Je... Voilà... Je t'ai tout dis"

OS BalthélèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant