Discours

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Bonjour,

Voici un nouvel OS, qui, je l'avoue, m'a beaucoup amusée. Je me suis imaginée ce que Balthazar aurait pu faire comme discours, si jamais, Eddy et Fatim se mariaient un jour. Et voilà ce que ça à donné.

Bonne Lecture


"Mesdames, Messieurs, je vais demander votre attention s'il vous plaît. J'ai quelques petites choses à dire pour nos jeunes mariés." commença Balthazar qui s'était saisi d'un micro et placé en plein milieu de la piste de danse, face aux jeunes mariés. "Eddy, Fatim, déjà félicitations à vous, pour votre mariage, mais si on m'avait dit, le jour où je vous ait accueilli à l'IML pour travailler avec moi que vous vous passeriez la bague au doigt un jour, je crois bien que je me serais foutu de la gueule de la personne tant cela semblait improbable...Voir impossible en y repensant..." Repris le légiste qui avait tous les regards sur lui. A la table des mariés, Eddy et Fatim se demandaient clairement à quelle sauce ils allaient être mangé, et à la table des plus proches amis, Camille était déjà en train de savourer le moment, prête à exploser de rire, Delgado lui, était mi-amusé, mi-septique et Hélène semblait complètement déconfite... Pourquoi diable l'avait-elle laissé s'échapper ?

"Parce que franchement au début c'était plutôt vous entretuer que vous risquiez de faire, plutôt que de vous rouler des pelles dans n'importe quelle pièce de l'institut médico-légal, votre lieu de travail, pour rappel." Il rigola, lançant au passage une pique à destination des deux jeunes, leur rappelant que c'était lui le patron et que s'embrasser n'importe où, n'importe quand sur son lieu de travail, c'était pas très approprié.

"Non mais il peut parler lui, qui, dès qu'il en à l'occasion, embrasse Hélène. Sans aucune discrétion d'ailleurs" commenta Eddy à voix basse pour être sûr qu'il ne l'entende pas

"Eh oh, j'vous vois hein, pas de messe basse pendant mon discours" repris Balthazar en fixant Eddy "Et puis, si c'est bien ce que je pense, c'est pas pareil, moi je suis le patron, donc si je veux rouler des pelles à Hélène, je peux le faire" ajouta-t-il le plus sérieux du monde

"C'est pas vrai" commenta Hélène en se prenant la tête dans les mains, il n'en loupait vraiment pas une, c'était pas possible. Cependant, Camille, elle n'avait pas pu se retenir de rire devant ce commentaire et le faisait sans vraiment être discrète alors que Delgado souriait amusé.

"Non plus sérieusement, est-ce-que, moi, Raphaël Balthazar, j'ai la tronche d'un agent matrimonial ? Je ne crois pas !" repris le légiste en rigolant "Surtout que je suis, enfin, j'étais carrément du genre séducteur qui collectionne les conquêtes." Il lança un regard en biais vers Hélène, avant de lui sourire. Ouais, il avait été un peu un Don Juan, mais maintenant, tout était différent et il était définitivement l'homme d'une seule femme. "D'ailleurs, au passage, Eddy, je suis un très mauvais exemple sur ça donc t'étais carrément pas obligé d'essayer de me ressembler." lança le légiste, se taclant gentiment au passage

"Allez une balle perdue pour lui aussi au passage" lança Camille discrètement "Mais c'est vrai qu'il à changer, Don Juan" elle rigola

"Bref, tout ça pour dire que, enfin, on y est, Tic et Tac, Heckel et Jeckel se passent la bague au doigt." continua le légiste en regardant ses deux assistants et amis avec affection. "Non, franchement, les enfants, je suis très heureux pour vous, vous le savez vous êtes comme ma famille, en fait non, vous êtes ma famille, et je vous aime très fort." ajouta le légiste avec douceur. C'était vrai, il les aimait beaucoup, et même si dans son discours, il les vannait un peu, il voulait aussi leur donner de l'amour. "Et en tant que bon patriarche, grand frère, ou oncle relou, c'est mon devoir de vous afficher un peu, juste un peu, pour la bonne cause, et juste pour faire un petit retour en arrière sur les choses." ajouta-t-il en rigolant alors qu'Eddy et Fatim se préparaient un peu au pire.

OS BalthélèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant