2. diagon alley

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Une semaine après la venue du professeur McGonagall, j'ai reçu l'autorisation d'aller sur le fameux chemin de traverse

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Une semaine après la venue du professeur McGonagall, j'ai reçu l'autorisation d'aller sur le fameux chemin de traverse. J'avoue que j'étais assez enthousiaste à cette idée, j'allais enfin sortir de cet horrible endroit qu'était l'orphelinat. À cette époque de l'année, le chaudron baveur était toujours blindé de monde et le passage toujours ouvert, ce qui m'arrangeait bien puisque je n'avais aucun mal à me faufiler entre les grandes personnes pour trouver l'entrée du chemin. Sur le coup, je suis restée sans voix en découvrant l'endroit, qu'une telle allée puisse exister au plein cœur de Londres me semblait impossible.

– Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité, j'ai murmuré en repensant à cette célèbre citation de Sir Arthur Conan Doyle.

Je ne pouvais m'empêcher de regarder de tous les côtés, partout autour de moi, j'étais subjuguée, émerveillée. Oui, j'étais beaucoup moins aigrie à cette époque. Magasins de chaudrons, de livres, de potions et même de « Quidditch » s'offraient à moi. J'ai vite repris ses esprits, après tout, j'aurais l'occasion de visiter tous ces endroits en achetant ses fournitures. Mon premier achat fut bien évidemment une malle permettant de ranger mes futures fournitures, puis je me suis attaquée à mon uniforme. D'après la lettre d'admission, j'avais besoin de plusieurs choses : trois robes de travail, un chapeau pointu (comme dans les films ! me suis-je dit) une paire de gants protecteurs qui ne me disaient rien de bon et une cape d'hiver. J'ai passé pas mal de temps chez Madame Guipure, la boutique étant pleine d'étudiants.

– C'est bien ce que je pensais... j'ai murmuré en regardant les rayonnages avec dégoût.

Par curiosité - et ennuis, je n'ai pu m'empêcher d'écouter la discussion des deux garçons dont s'occupait la vendeuse. Une véritable petite commère !

– Et toi, tu as un balai ? a demandé l'un des garçons, un blond au visage noble.

– Non, a répondu son interlocuteur, un garçon aux cheveux bruns ébouriffés portant des lunettes rondes.

– Tu joues au Quidditch ?

Encore ce mot, Quidditch. Visiblement, l'autre garçon était aussi perdu que moi, ce qui était assez rassurant. C'était sûrement un « né-moldu ». Nous avons échangé notre premier regard avant que le blond ne s'adresse de nouveau au garçon :

– Moi oui. Mon père dit que ce serait un scandale si je n'étais pas sélectionné dans l'équipe. Tu sais dans quelle maison tu seras ?

– Aucune idée, a répondu le brun, de plus en plus déconcerté.

– En fait, on ne peut pas vraiment savoir avant d'être sur place, a repris le blond. Mais moi, je suis sûr d'aller à Serpentard, toute ma famille y a toujours été. Tu t'imagines, se retrouver à Poufsouffle ? Je préfèrerais m'en aller tout de suite !

J'ai détesté ce garçon immédiatement.

Après ça, j'ai arrêté d'écouter leur conversation. J'espérais sincèrement que tous les étudiants de Poudlard n'étaient pas comme lui. Je passais bien assez de temps à juger les autres, je n'avais pas besoin qu'un concurrent ne se ramène. Puis finalement, je me suis dit que je passerais mon temps avec mon casque sur mes oreilles. Après tout, c'est ce que je faisais depuis un moment, il n'y avait pas de raison pour que cela change, pas même une école de magie.

EN REECRITURE. WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now