12. dragon

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Le printemps était bien installé à Poudlard et le pollen tabassait ses pauvres habitants

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Le printemps était bien installé à Poudlard et le pollen tabassait ses pauvres habitants. Nous étions submergés de travail (enfin, les autres l'étaient, moi j'avais hérité du talent de mon paternel à obtenir des notes parfaites sans fournir aucun effort, ce qui énervait grandement Miss Granger). Malgré tout, je passais tout mon temps à la bibliothèque et la pierre philosophale était bien loin de nos préoccupations.

– Comment tu fais pour lire autant en si peu de temps ? s'est exclamé Ron en voyant la pile de livres posée sur la table.

– J'avais pas grand-chose à faire durant mon enfance à part lire ai-je répondu distraitement, le nez plongé dans un livre de botanique, prenant deux-trois notes. Et j'ai une mémoire photographique, ça aide pas mal.

– Tu ne parles jamais de ton enfance, pourquoi ? m'a demandé Hermione.

J'ai fait mine de ne pas avoir entendu la question tandis qu'Hermione échangeait un regard avec les garçons. Je ne voulais pas parler de mon enfance tout simplement parce que j'estimais qu'il n'y avait rien à en dire et je ne voulais pas subir ce que tous les orphelins subissaient, ce regard de pitié. Je n'avais pas besoin de la pitié des gens, j'étais parfaitement heureuse telle que j'étais. Hermione a secoué la tête et s'est concentrée sur son devoir de métamorphoses.

Mais je connaissais suffisamment bien mon amie pour savoir qu'elle n'en resterait pas là alors j'ai refermé mon livre et j'ai quitté la table pour rejoindre le rayon de littérature moldue dont j'avais presque entièrement lu les livres présentés. Heureusement que d'une année sur l'autre nous gardions le même dortoir, cela me permettait de laisser ce qui m'encombrait un peu trop (c'est à dire, toutes mes affaires de sorcière) pour caler des choses plus utiles dans ma malle, comme par exemple des livres.

Je me suis donc résignée à m'approcher de l'étagère spéciale "science-fiction" qui aurait bien besoin d'un coup de jeune. Je n'étais pas une grande fan de science-fiction, c'était donc la seule étagère que je n'avais pas intégralement lue. J'ai opté pour le meilleur des mondes et me suis adossée contre l'étagère pour lire les premières pages en toute tranquillité.

C'est alors qu'un bruit fracassant a retentit derrière moi. En me retournant, j'ai découvert un garçon empoté qui venait de faire tomber une rangée complète de livres.

– Salut ! s'est-il exclamé en me faisant un signe de main avec un grand sourire révélant des fossettes.

J'ai levé un sourcil avant de me détourner pour le laisser réparer ses bêtises. Quelques instants plus tard, le garçon m'a dépassé et s'est adossé à l'étagère, dans la même position que moi, ce qui était tout sauf naturel.

– Tu devrais essayer Fondation d'Asimov, c'est le meilleur livre de l'univers.

J'ignorais qu'il y avait des nerd à Poudlard. Si nous étions dans un film américain, ce garçon serait le meilleur pote du héros, celui qui fait toujours des blagues complètement nulles mais qui finit quand même avec la plus jolie fille de l'école dont il est secrètement amoureux depuis le premier jour. C'était un garçon maigre, assez grand (enfin, en comparaison avec ma petite taille), la peau pale, des cheveux bruns coupés très courts, presque rasés et des yeux de couleur chocolat. Sur le moment, j'ai aussi remarqué qu'il avait un grain de beauté sur la joue gauche, près de la lèvre et trois grains de beauté plus petits sur l'autre joue. Il ne semblait pas non plus être un grand fan de l'uniforme de l'école puisqu'il avait un jean noir, sa chemise blanche, un sweat à capuche gris et une paire de Vans noires. Oh, et une cravate jaune et noire dénouée.

EN REECRITURE. WHAT IF.... || LIVRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant