Article 7

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TW : Viol, banalisation de celui-ci et détails dont on se serait bien passé.

A la première * vous pouvez sauter le passage si vous ne souhaitez pas lire et ainsi reprendre à la seconde *

Ne sautez pas l'intégralité du chapitre, les informations sont importantes

(Bonne) lecture ❤️

👑

Lors du spectacle de la vierge, le vainqueur aura le loisir d'user de celle-ci de la manière qui lui plaît jusqu'à ce que son plaisir soit satisfait ou que la mort de la vierge survienne.


Les enchères prennent fin moins de trois minutes avant leur commencement et l'ambiance devient électrique. Cinq hommes se sont démarqués des autres, proposant une somme et une contrepartie qui a mis tout le monde d'accord. L'un d'eux a même mis sa dépendante en jeu, jugeant qu'il valait mieux faire la queue pour un coup de queue plutôt que rester rester sur la béquille. La pauvre apprendra la nouvelle demain et rejoindra le réseau sans même en connaître la réelle raison ; la folie des hommes.

La lumière se tamise, la vierge crie et les hommes sifflent en regardant avec jalousie les cinq heureux vainqueurs monter sur la scène. Ils sont comme des coqs, fiers de s'être littéralement ruinés pour se donner en spectacle. Ils pensent donner alors qu'ils ne font que prendre.

Prendre l'innocence d'une femme en même temps que les dernières lueurs d'espoir qui subsistaient dans un coin de sa tête. Demain, il fera nuit pour elle. Le soleil ne se lèvera plus jamais, son âme est condamnée à l'obscurité.

— Libérez la vierge !

Un homme s'est élevé dans la foule, il a crié plus fort que les autres et se fait acclamer. Ils parlent de liberté comme s'ils en connaissaient l'essence.

Loin d'imaginer qu'ils la condamnent plus qu'ils ne la libèrent, je rêve en secret que les cons soient damnés.

— Je veux que vous gardiez les yeux ouverts, je chuchote à Camille qui se tient tranquille à ma droite. Je veux que vous sachiez.

Elle hoche la tête en serrant les poings sur le tissu satiné de sa cape. Je n'ai pas besoin de lire ses pensées pour les connaître et je culpabilise doucement d'être celui que je suis.

Mais le temps n'est pas à la réflexion, la cage de la vierge s'ouvre dans un cliquetis inquiétant. Les barreaux laissent place à sa peau diaphane, elle se recroqueville au fond de sa prison, serrant ses jambes contre elle en position fœtale. Les larmes glissent sur ses joues, nous n'entendons plus ses cris.

Le plus vaillant des vainqueurs se met à rire en s'engouffrant dans la cage, il attrape la candide par les cheveux et la sort en la brandissant au-devant de la scène comme si elle était un trophée. Incapable de faire preuve de pudeur dans une telle situation, la pauvre femme essaie de se débattre pour se libérer de son emprise, emprisonnant les mains de son bourreau dans les siennes pour ne plus avoir mal. Elle hurle, offrant à la vue de tous les voyeurs ses seins qui ballottent de droite à gauche. Ses tétons brillent de ses larmes, sa transpiration luit, rehaussée par les lumières ciblées des projecteurs.

Les applaudissements sont de plus en plus rythmés, ils ressemblent à des encouragements. Ils ne sont pas adressés à la vierge. Alors tous les vainqueurs s'approchent pour réclamer leur part du gâteau, ils la touchent, l'emprisonnent de leur poigne ferme et soufflent comme des taureaux en rute. Il m'est bientôt impossible de voir autre chose que les corps mouvant des hommes tant ils se pressent autour de leur nouvelle lubie.

DÉPENDANTES [ L'émeraude des Sept Royaumes ]Where stories live. Discover now