Chapitre 57.

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Point de vue Pénélope Disick.

Même après une très longue semaine, la douleur reste intense. Une semaine s'est maintenant écoulée depuis ce fameux jour. Peut-être étiez-vous heureux en ce vendredi là. Peut-être même était-ce le plus beau jour de votre vie. Ou bien votre première fois ? Pour moi ce fut le cas : ma première fois a eu lieu en ce jour. Et je me souviendrai à jamais de ce jour à la manière dont une jeune fille peut s'en souvenir.

On dit souvent que la première fois laisse un souvenir impérissable, sans tenir compte de l'importance d'une quelconque jouissance. En effet ce souvenir est impérissable ; et pour moi, presque indescriptible. Je me rappelle néanmoins de tous les détails de ce jour unique. Il me semble qu'après, tout m'a paru si différent ; certainement parce que tout est devenu si différent...

Je ne vais pas tout vous racontez, certains point relève de ma pudeur, mais il faut que vous sachiez qu'en ce jour nous nous sentons libérés. De deux façons bien différentes en effet, mais nous avons tout deux éprouvés ce sentiment. Eux se sont bien entendu contenté de prendre du plaisir à mes dépends. Je crois même qu'ils n'attendaient que çà. Après m'avoir solidement attaché, ils m'ont violé sans plus de détails que ça.

Quant à moi, et bien je dois vous dire que ma libération fut d'une lenteur déconcertante. Une balle en plein coeur n'aurait pu faire plus mal.

Pour une première fois, comme toute adolescente de 16ans, je m'attendais à tout sauf ça. Moi qui attendait le prince charmant. Celui qui arriverait et bouleverserait tout. Je ne m'attendais pas à intéresser des hommes... Des sottes se seraient senti flattées mais moi... Je n'avais jamais été aussi dégoûté de ma vie...

À chaque fois... à chaque fois que je ferme les yeux j'ai l'impression de revivre ce moment... de...

Flashback.

L'homme s'apprêtait à m'enlever la culotte quand je réussis à me débattre.

Pénélope : Non ! Par pitié, laissez-moi ! Par pitié...non...

... : Laisse-toi faire, tu vas adorer, tu verras.

Deux autres gars s'approchèrent et l'un d'eux lui prit le visage en coupe.

... : Vaut mieux que tu te calmes. Tu n'as aucune chance de nous échapper.

Et sans comprendre pourquoi, je me laissai faire, pleurant des toutes les larmes de mon corps.

À force de me débattre j'étais recouverte de spermes, de brûlures de cigarettes, de bleus.

A chaque fois que je sentais ce va-et-vient j'essayai de penser à autre chose mais cela était impossible.

Je n'avais plus de corps, je ne le sentais plus, on faisait ce qu'on voulait de moi. Je me sentais déconnectée du monde réel comme si quelqu'un allait me réveiller de ce cauchemar. Pourquoi étais je venue à cette stupide fête.

L'homme répugnant en dessus de moi gémissait de plaisir tandis que je pleurais d'impuissance et de honte.

Il avait de long cheveux bouché et des yeux verts étincelants.

Alors vint le moment où mon agresseur se dégagea d'elle. Ce fut comme une délivrance mais ce sentiment ne fut que de courte durée quand je me rendis compte que le deuxième arrivait.

Ils font une tournante...

Je fermai les yeux. Mon corps était meurtri, endolori. Il ne m'appartenait plus, non, ce corps souillé n'était plus le mien.

Being A Kardashian 2. {JB}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant