Bonus 1 - Florian

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Alors que je me prélace contre mon fiancé, un poids saute sur le lit en riant et en sautant ensuite sur le matelas, nous faisant rebondir, Aiden et moi.

"Loïc...

- Allez papa ! On doit aller préparer le jardin !"

Je sens Aiden attraper Loïc, le faire tomber dans le lit et le chatouiller, et je me joins à la partie. Après une bonne partie de rigolade, on se lève pour aller déjeuner.

A part ça, une petite mise au point s'impose:

Cinq ans se sont passés depuis que l'on a adopté Loïc. Le lendemain après notre demande, qu'on a fait le soir même, on a eu la bénédiction, si on peut appeler cela comme ça, de Mylène, la tante de Loïc, pour l'adopter. Elle n'en voulait clairement pas, et tant mieux pour nous.

Quelques mois après, avec Aiden, on a trouvé une petite maison, à à peine dix minutes en voiture de chez ses parents. Et le lendemain de notre emménagement, Loïc était officiellement notre fils.

Les trois premières années étaient difficiles, pour lui comme pour nous. Il avait deux papas, et ne savait pas comment nous appeler, et on l'a laissé choisir lui-même. Et c'est papa pour moi, et papou pour Aiden. Mais bon, il a huit ans, quand il sera plus vieux, je pense que ça changera.

Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon cher et tendre, qui fête ses vingt-sept ans. On se fait vieux, nous aussi.

Quand je pense qu'il y a dix ans, je n'étais qu'un ado, fou amoureux de l'homme avec qui je suis, mais un ado des plus banal, et me voilà père de famille, comme Aiden.

Et j'ai parlé de fiancé, tout à l'heure. J'ai demandé Aiden en marriage l'an dernier, enfin à Noël dernier, avec l'aide de notre petit Loïc.

J'avais confié à Loïc une enveloppe, avec plusieurs feuilles, donnant des indications. Chaque feuilles était une direction, et à la fin des quinze feuilles, il était arrivé dehors, sous la neige, et sur le mur de la maison, en guirlandes électriques, j'avais écris ''veux-tu m'épouser ?''. Tout nos amis étaient là, tout comme nos parents, et Ellie aussi, qui avait tous juste dix ans.

Il en avait pleuré, en répondant par la positive.

Et aujourd'hui, pour son anniversaire, j'ai engagé Dakota pour passer la journée dehors avec lui, de façon à planifier et peaufiner sa surprise. Et quelle surprise !

•••

Les chaises sont bien alignées, les lignes de pétales blancs et bleus sont au sol, correctement arrangés. Les tables sont bien positionnées sur les côtés, de façon à ne rien gêner.

Ryann, Rémi qui a maintenant dix-huit ans, ma mère, Natacha, Pascaline qui est la copine de mon frère, et Théo, le cousin de Ryann, m'ont aidés à tout préparer, sans que Aiden ne sache rien.

De mon côté à moi, je viens de finir de me préparer. J'ai un costume blanc crème, avec une chemise bleue ciel en dessous et une cravate bleue foncé par-dessus. Je suis vraiment stressé, alors qu'en général, ce n'est pas le cas.

Toute nos familles respectives sont dans le jardin, tous mieux apprêtés les uns que les autres. Je discute avec Rémi, qui est super bien habillé, lui qui habituellement est en jean troués et sweats.

Et enfin, après de longues minutes, on entend la voiture de Dakota se garer dans notre petite allée composée de cailloux blancs.

Il en sort en costume aussi, noir avec une chemise blanche et une cravate noire. Il regarde tout autour de lui, à la fois étonné et.. émerveillé.

Je suis content d'avoir dit à Dako de lui faire acheter un costume, et qu'il devait le porter pour rentrer.

Quand Aiden me voit, aussi bien apprêté que lui, il sourit encore plus, et s'avance vers moi, entre les convives.

Les musiciens que l'on a engagés jouent la fidèle musique du mariage, jusqu'à ce qu'Aiden soit à côté de moi. C'est le maire qui va nous unir, ici, chez nous.

Je n'écoute aucune parole du maire, trop concentré à fixer Aiden, qui lui aussi me fixe.

"[...] Je vous déclare unis par les liens du mariage. Vous pouvez vous embrasser."

Je place ma main derrière sa nuque et celle nos lèvres par un baiser lent, brûlant et amoureux. Ensuite, on se fond dans la masse, recevant les félicitations de nos invités.

•••

Alors que la soirée débute, je rejoins Aiden, en pleine discussion avec Pascaline et Rémi.

Pascaline est assez petite, un petit mètre cinquante, peut-être cinquante-cinq. Elle est brune, les cheveux frisés, la peau mate, des yeux presque noir. Elle n'a que seize ans, mais deux ans d'écart, ce n'est pas grand-chose.

J'entoure la taille de mon... mari, et embrasse son cou.

"On va bientôt y aller. Tu devrais aller préparer tes affaires.

- On va où ?

- Tu verras bien. Ne prends pas trop de vêtements, tu n'en n'auras pas beaucoup besoin avec ce que j'ai prévu pour nous."

Il rougit à mon allusion coquine, m'embrasse rapidement et entre dans la maison.

Plus tard, on salue tout le monde, sans oublier le gros câlin à trois avec Loïc, qui restera chez Dakota et Ryann pendant la trois semaines qui vont suivre.

•••

Après plus de trois heures de route, où je conduisais, je me gare devant notre résidence pour ces prochaines semaines.

Je réveille Aiden, qui s'était endormi sur l'autoroute, et il ouvre grand ses yeux en voyant l'énorme villa que j'ai louée, avec l'aide de ma mère.

"Pourquoi sommes-nous ici, Flo ?

- Pour notre lune de miel, bébé."

Je le tire déjà à l'intérieur, ne prennant même pas nos valises, et en entrant dans le gigantesque salon, je le plaque contre le mur pour l'embrasser.

Tout en continuant notre change buccal, je nous conduis à l'une des chambre, que j'ai pu visiter la semaine dernière.

Je fais tomber Aiden sur le grand lit à baldaquin, lui tombant dessus, et en le déshabillant en même temps. Après cinq ans, je connais parfaitement ce qu'il aime, ou non, je mords la peau sous son oreille en retirant mon bas, qui est un jean. On s'était changé avant de venir.

Toujours en s'embrassant, Aiden me mets un préservatif, prenant par la même occasion mon  intimité pour me masturber un peu, avant de prendre mes fesses à pleines mains.

Mettant du lubrifiant sur mon pénis, puis à son entrée, je le pénètre lentement, en fixant ses yeux couleur noisette. La gêne laisse rapidement place au plaisir, et le rictus de satisfaction présent sur son visage m'encourage à accélérer.

Nos gémissements s'accordent à la perfection, et dès qu'il gémis plus fort, je devine que j'ai, encore une fois, trouvé sa prostate, et continue ainsi jusqu'à sa jouissance.

Ce son provoque ma fin, et je me déverse dans le préservatif, avant de me retirer et de jeter le jeter au sol, puis d'enlacer Aiden, et j'embrasse son cou.

"Je vous aime, monsieur Aiden Lermoyer.

- Moi aussi je vous aime, Florian Lermoyer."

Je crois... Que je suis gay... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant