Je crois... Que je suis gay...

Chapitre 11 - Loïc

J'ouvre les yeux difficilement à cause de la lumière du matin qui passe à travers les fenêtres.

Je suis toujours nu, comme Tristan qui dort encore. Mais cette fois c'est lui qui est collé à moi, sa tête dans mon cou, un bras en travers de mon torse.

Vu qu'on est le matin et qu'on a cours, je le réveille. Il grogne et bascule sur le côté pour ensuite sortir du lit, toujours nu. On ne peut pas dire qu'il y ait de gêne entre nous, vu que, en plus d'avoir fais l'amour hier, on se connaît depuis plus de dix ans. On a passé ce cap de complicité depuis un moment.

Lorsque j'arrive en bas, Rachelle déjeune avec Irina. La plus jeune rougit en me voyant arriver, alors que la plus vielle rigole.

"Quoi ?

- Rien rien...

- Irina, vas-y, dis.

- Juste que vous n'avez pas été très silencieux hier soir...

- Quoi ? Mais... Il a dit qu'il y avait personne !
- Eh bien normalement, il ne devait effectivement y avoir personne, sauf que Joey avait une compétition de volley donc notre rencard à été annulé, pour Rachelle sa meilleur amie est tombée malade donc pas de soirée non plus. Et les parents sont bien partis en amoureux hier soir pour ensuite... faire pareil que vous, et ce que j'aurais dû faire aussi avec Joey.

- Euh... Je ne veux rien savoir de plus Irina."

Elle rigole en mangeant sa tartine. Tristan arrive enfin et voit le malaise présent.

"C'est quoi cette gêne ici ?

- On rien, juste qu'on a presque eu le droit à un porno. Il manquait juste les images."

Tristan me regarde quelques secondes avant de partir dans un fou rire, qui entraîne la plus grande des sœur, ainsi que mon rire gêné.

"Bon allez, on mange le bus va bientôt passer, dit Tristan en passant derrière moi pour se servir des céréales."

Chacun se sert, assez gêné mais pas au point de ne pas parler, et ma main attrape celle de mon petit ami.

"J'ai juste une question, dis-je. Je ne vous avez pas dis que j'étais gay, donc...vous avez dû être choquées hier les filles, non ?

- Alors pas du tout ! Sache, mon cher beau-frère, que je suis dans votre lycée, ce qui veut dire que la rumeur de votre couple à fait le tour des trois tranches d'âge. Soit, je le sais depuis hier midi. Bon, entendre mon frère faire des galipettes avec des filles est déjà gênant, mais avec un garçon, que je connais depuis que je suis née, c'est encore pire. Mais je sais que toi., affirme-t-elle en me pointant de son couteau à beurre avec lequel elle tartine son pain., tu ne feras jamais souffrir mon frère. Et du coup je ne me formalise pas de vos ébats." 

Elle ajoute en regardant son frère.

"Et je ne veux pas que tu t'occupe des miens avec Joey.

- Tu as seulement seize ans, Irina, c'est mon rôle de grand frère ça.

- J'ai la majorité sexuelle, tu n'as plus ton mot à dire. Et puis tu as dix-sept ans toi, tu n'es pas majeur non plus.

- Tu as raison. Pour une fois..."

Ça part en petit bataille fraternelle de lancement de nourriture et de coups de pieds et avec Rachelle on rit. N'ayant pas de frère ou sœur, je n'ai vécu que ces moments en venant chez eux.

"Oh fait !, je m'exclame., j'ai eu Rémi au téléphone hier. Il vient avec Pascaline et Séréna.

- Oh cool ! Elle m'a manqué ta deuxième cousine ! Ça fait combien de temps qu'elle n'était pas venu ici ?