Partie 17 : le jugement de la Reine

10 4 0
                                    

Ce soir-là, j'ai fait davantage connaissance avec mes « sœurs » Souveraines et leurs époux

Oops! Bu görüntü içerik kurallarımıza uymuyor. Yayımlamaya devam etmek için görüntüyü kaldırmayı ya da başka bir görüntü yüklemeyi deneyin.

Ce soir-là, j'ai fait davantage connaissance avec mes « sœurs » Souveraines et leurs époux. Ils étaient tous adorables si ce n'est que j'ai dû boire leur sang dans la fameuse coupe des vainqueurs et que c'était écœurant.

- Vous viendrez nous voir bientôt ? Me demanda la Souveraine du premier Royaume.

- Je pense que c'est à Eridan de décider de notre planning, répondis-je.

- De votre quoi ? Dit-elle intriguée.

- « Planning » est un mot terrien, expliqua Eridan.

- C'est joli, convint son interlocutrice.

- Je veux dire qu'Eridan décidera du moment le plus propice à notre visite au sein de chaque Royaume expliquai-je.

- Les voyages protocolaires sont de ton ressort, intervint Eridan.

- Oh ! Alors, nous viendrons dès que j'aurai fait le tour du Septième Royaume dont Eridan et moi devons nous occuper. J'avoue que je meurs de curiosité à l'idée de le découvrir.

- C'est que nous avons une affaire des plus urgentes à régler, insista la Souveraine du premier Royaume ; un humain s'est caché dans la zone de ventilation du troisième vaisseau, au beau milieu des animaux. Il a mis leurs vies en péril en procédant de la sorte. Nous l'avons récupéré juste avant la mise en hibernation des espèces, ce qui est une grande chance pour toutes ces pauvres bêtes. Depuis, il attend son jugement dans une cellule.

- Sur le vaisseau ? Demanda Eridan.

- Durant les douze premières années oui, expliqua son frère. Ensuite, nous l'avons fait transférer vers mon Royaume pour y être jugé. Mais il est humain et nous ne savons pas vraiment comment procéder avec lui. Je m'en remets à toi mon frère puisque tu es notre Roi.

- Il dit s'appeler Kevin, poursuivit la Souveraine du premier Royaume. Il nous accuse de l'avoir enfermé à tort. Cet humain est terriblement agressif. Il clame haut et fort que les rois, dans son pays, se faisaient couper la tête.

- Il est sans doute français, murmurai-je.

- Il n'arrête pas de crier « vive la république » ou encore « vive la révolution ». Mais il n'explique en rien son geste. Nous avons tout essayé avec lui : la douceur, la fermeté, le raisonnement et même les menaces ; rien n'y fait.

- Comment est-il monté à bord du troisième vaisseau ? Demanda Eridan.

- Il a suivi une lionne, répondit la Souveraine du premier Royaume. Il dit qu'elle est sa sœur.

- Et c'est vrai ? Demandai-je intriguée.

- Voyons Léna, c'est impossible ! Intervint Eridan en souriant.

- Ah ! Murmurai-je en rougissant.

Encore une fois j'aurais probablement dû me taire. Et voilà que je me sentais ridicule devant tous ces souverains qui me regardaient comme si j'étais une enfant.

AMBROLIA - RenaissanceHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin