La Terre vit ses derniers instants quand trois vaisseaux spatiaux apparaissent dans le ciel. Lorsque le contact est établi avec ceux qui se présentent sous le nom d'Ambroliens, c'est pour apprendre qu'ils sont venus pour sauver trois mille jeunes f...
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Quand nous sommes partis pour la seconde lune, nous étions accompagnés par les Souverains des Huit Royaumes. Cette fois-ci, Eridan était plus nerveux. Moi j'avais Maricia qui remplaçait Cali, mais lui n'avait pas encore fait son choix d'un favori. Je sais qu'Adami est irremplaçable à ses yeux.
- En attendant, je te prête Teddy si tu veux ?
- C'est gentil mais je survivrai, dit Eridan en m'enlaçant encore dans ses bras. Je t'ai toi mon amour. Je n'ai pas besoin de favori pour l'instant, d'autant plus que les problèmes se règlent les uns après les autres. Bientôt, Ambrolia tournera sur elle-même sans aucun souci ou presque. Et puis de toute façon, Adami et moi sommes habitués à travailler ensemble. Tout ça ne change pas grand-chose.
- Qu'y a-t-il sur la seconde lune ?
- Une immense forêt vierge et des Tribus qui fonctionnent par caste, répondit Eridan. Les Ambroliens qui demeurent ici se déplacent d'arbres en arbres en marchant sur des passerelles de verre. Pour les autres, comme nous, il y a des véhicules volants pour le moins étonnants. Je pense que tu vas adorer ça.
Ce qu'il disait avait l'air de beaucoup l'amuser. Sans doute qu'il me réservait une toute nouvelle surprise de son cru. De toute façon, depuis que j'ai posé les pieds sur Ambrolia, je vais de surprise en surprise. J'ai l'impression de vivre un rêve éveillé. Tout, autour de moi, est fantastique et pour le moment, rien ne me déçoit.
- Alors tant mieux, dit Eridan qui lisait toujours en moi.
A l'arrivée de notre vaisseau sur cette seconde lune, je suis restée bouche bée devant une bien étrange apparition. Les fameux véhicules volants étaient vivants ; d'énormes libellules aux couleurs chatoyantes nous faisaient face au milieu d'une végétation qui ressemblait à l'amazonie.
- Ouah ! M'exclamai-je aussitôt.
Ce qui me valut un baiser passionné d'Eridan devant une foule d'Ambrosiens qui sifflaient sur notre passage.
- Ils nous aiment ou ils nous détestent ? Demandai-je à Eridan inquiète.
- Ils ont l'air de t'adorer. Moi qui pensais que l'annonce de la visite de leur Roi et de leur Reine les rendrait hargneux. Finalement, ils semblent apprécier notre arrivée.
- Pourquoi seraient-ils hargneux ? Ils n'aiment pas ceux d'Ambrolia ?
- Ils sont restés un peu sauvages. Ils suivent leurs propres coutumes et nous tiennent à distance, ce qui ne les empêche pas de respecter les usages. Mais certains lieux de leur lune nous sont interdits.
- Des lieux de culte ? Suggérai-je.
- Je crois, répondit Eridan. Je ne me suis pas beaucoup intéressé à cette lune jusqu'à présent puisque mon frère en est le Souverain.
- Mais lui, il en sait davantage ? Insistai-je.
- J'en doute, répondit Eridan en soupirant. Lui, ce qu'il a l'air d'adorer, c'est ton histoire de Père-Noël et tout ce qui va avec. Il n'est pas très intéressé par les quatre lunes. Nous venons de lui retirer une sacrée épine du pied en confiant la première à Adami.
