La Terre vit ses derniers instants quand trois vaisseaux spatiaux apparaissent dans le ciel. Lorsque le contact est établi avec ceux qui se présentent sous le nom d'Ambroliens, c'est pour apprendre qu'ils sont venus pour sauver trois mille jeunes f...
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- Réveille-toi Léna ! Dit Eridan.
- Tu es là ? Lui demandai-je en revenant à moi. Où est maman ?
- Elle est juste à côté de toi mon amour, me rassura Eridan. Elle a entendu ton appel.
Je m'accrochai au poil de ma mère pendant qu'une contraction me déchirait le ventre. Je poussais un cri et puis un autre. De son côté, Lizou me léchait le visage et ronronnait tout doucement pour atténuer mes contractions.
- Léna ! Disait Eridan avec des larmes plein les yeux. Respire mon amour.
Le médecin est arrivé alors que je poussais un autre cri.
- Comment ça va pour Léna ? Demanda Cali inquiète.
- Elle va bien, dit le médecin. C'est bientôt fini. J'aperçois la tête du bébé. Ne vous inquiétez pas votre Altesse.
- C'est parce que je viens de perdre les eaux, annonça Cali. Je pense que les bébés arrivent. Je suis désolée.
- Tu vas avoir les bébés ? Demanda Adami en devenant pâle. Mais on ne peut pas ! Pas aujourd'hui Cali ! Allonge-toi mon bébé.
- Je vais accoucher en même temps que Léna, affirma Cali. Tu vas bientôt être papa.
- Mais... tenta Adami.
- Je peux attendre un peu, dit Cali en tenant son ventre de douleur. Il faut qu'on s'occupe de Léna en priorité.
- Là, ça devient compliqué dit le médecin. Je n'ai pas dix bras. Appelez la sage-femme qui se trouve au dix-septième étage. Elle doit venir au plus tôt.
- J'y vais tout de suite dit Adami.
- Mais où vas-tu Adami, lui reprocha Cali. Tu ne peux pas l'appeler cette sage-femme ?
- Ah oui ! Tu as raison. Je vais l'appeler, reprit Adami.
- Bouge Adami ! Hurla Cali. Tu ne vois pas que j'ai mal !
- Oui Cali ! Dit Adami en appelant la sage-femme et en organisant le lit de Cali. Bon sang ! Je vois la tête du bébé.
- J'arrive dit le médecin en me laissant entre les mains d'Eridan. Vous devez vous débrouiller sans moi mon Roi, dit-il. On y est presque.
- Non mais... Oh ! Mais qu'est-ce que je dois faire ? Bégaya Eridan affolé.
Lizou poussa Eridan du museau. Elle ronronnait tout prêt de mon bébé pour l'appeler vers elle. Et ma petite fille avait l'air d'entendre son appel. Elle arrivait tout doucement pendant que je m'accrochais au poil de ma mère. A ce stade de l'accouchement, va savoir pourquoi, mais je ne ressentais plus aucune douleur. J'étais anesthésiée par Lizou qui calmait mes contractions dieu seul sait comment.
- Merci maman, dis-je en reprenant mon souffle. Regarde Eridan, tout va bien.
Seulement voilà ! Eridan venait de tomber dans les pommes. Heureusement que la sage-femme arrivait dans ma chambre transformée en maternité. Elle s'approcha de Lizou qui la laissa attraper le bébé in extremis. Aussitôt, ma petite fille poussa son premier cri alors que son père revenait à lui.
