Partie 25 : Le Troisième Royaume

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Avant de quitter le Second Royaume pour nous rendre dans le troisième, j'ai offert à leur Souveraine l'hologramme d'un livre intitulé : « Tout savoir sur les olivier » et je lui ai proposé de déguster du chocolat

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Avant de quitter le Second Royaume pour nous rendre dans le troisième, j'ai offert à leur Souveraine l'hologramme d'un livre intitulé : « Tout savoir sur les olivier » et je lui ai proposé de déguster du chocolat.

- C'est délicieux, dit-elle avec enthousiasme.

Je découvris son sourire pour la toute première fois depuis notre rencontre. Voilà qui était de bon augure.

- Ceux du premier Royaume font pousser des graines de cacao, lui dis-je. Peut-être pourriez-vous leur prêter votre machine à démultiplier pour les aider un peu ?

- Je m'y engage, répondit la Souveraine du second Royaume avec enthousiasme. Je me rendrai moi-même dans leur Royaume pour démultiplier leurs arbres à chocolat.

J'imagine qu'elle et son époux avaient décidé de se racheter après de moi du mieux qu'ils le pouvaient. Nous sommes partis en laissant derrière nous des Souverains conquis et un peuple rempli d'espoir. Cette fois-ci, il n'y avait plus de discours pompeux et d'attitude hautaine mais des poignées de mains chaleureuses à la mode terrienne.

Lorsque nous sommes montés dans le train, je me suis rendue compte qu'Eridan se comportait de nouveau comme avant notre visite du second Royaume. Il était détendu et souriait avec insouciance. Il avait même l'air pressé de me faire découvrir le suivant :

- En route pour le troisième Royaume, dit-il en arborant un large sourire. Là-bas, tu vas beaucoup t'amuser parce que mon frère a organisé son Royaume comme un immense Las Vegas ou quelque chose comme ça. Les Ambroliens ne parient pas mais ils s'y rendent à chaque fois qu'ils ont des vacances pour s'amuser un peu.

- C'est un désert ? Demandais-je.

- Oui. Rien n'y pousse en dehors de quelques espèces de cactus. Livor y a fait ériger des buildings immense reliés les uns aux autres par des passerelles de verre. Tu verras, c'est très beau. A lui et son épouse, nous amenons des palmiers dattiers, des grenades et d'autres espèces qui supportent les grosses chaleurs. Il sera enchanté. De toute façon, il est toujours joyeux.

- Je peux dormir un peu ? Demandai-je en baillant à m'en décrocher la mâchoire : je suis épuisée.

- Tu as deux jours devant toi, dit Eridan en m'aidant à me déshabiller. Dors mon amour.

- Mais je veux aussi des gros câlins, murmurais-je juste avant de m'endormir dans ses bras.

- J'attendrai, dit Eridan en caressant ma joue. Je t'en demande sans doute trop. Dire que tu ne te plains jamais ma petite Terrienne. Je t'aime.

Je dormis comme une souche et fus réveillée par Eridan qui m'amenait un plateau de fruits gargantuesque assorti d'un grand verre de lait et de quelques chocolats.

- Tu as dormi deux jours entiers, m'informa-t-il.

- Vraiment ? M'étonnais-je. Mais c'est impossible !

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