Partie 22 : Une bonne nouvelle

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  Quand je me suis réveillée, j'étais dans un immense lit suspendu au beau milieu d'une chambre tout aussi immense

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  Quand je me suis réveillée, j'étais dans un immense lit suspendu au beau milieu d'une chambre tout aussi immense. Le mur qui se trouvait en face de moi était composé d'une cascade dont l'eau s'écoulait jusque dans une petite piscine naturelle illuminée par des fleurs semblables à des nénuphars scintillants. En temps ordinaire, je serais restée en admiration devant un tel spectacle, mais pas cette fois. Je me sentais d'humeur morose. Va savoir pourquoi ! Au loin, j'entendais le murmure de la voix du médecin qui parlait dans la pièce à côté avec Eridan. Cali, elle, ne m'avait pas quittée d'un pouce. Elle était assise sur mon lit, juste à côté de moi et souriait à pleines dents.

Elle me tendit un verre de lait.

- Tu as l'air épuisée, dit-elle compatissante. Veux-tu un coussin derrière ta tête ?

- Que se passe-t-il ? Lui demandais-je. Je ne supporte pas l'air d'Ambrolia ? J'ai mal au crâne.

- Eridan va venir d'ici un petit moment, ajouta Cali qui n'avait pas l'air décidée à m'en dire davantage. Il discute avec le médecin. Ça ne doit pas être bien grave. Je suppose que tu étais exténuée.

- Laisse-nous Cali s'il te plaît, lui demanda Eridan qui entrait dans notre chambre au même moment.

Elle partit aussitôt en m'adressant un clin d'œil complice.

- C'est quoi le problème ? Demandais-je à Eridan. Tu me cache quoi au juste ?

- Rien du tout, dit-il. Je ne compte rien te cacher. Tu n'es pas malade Léna.

- Alors quoi ? M'inquiétais-je. Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être vide de l'intérieur ? Je ne suis pas à la hauteur de ce que tu me demande. Je le vois bien que je suis minable. Je n'arrive à rien.

- Tu es parfaite, me rassura Eridan. Seulement, on va devoir faire moins de déplacements pour ne pas trop te fatiguer à l'avenir.

- Je suis si fragile que ça ? M'inquiétais-je. Mais que vas-tu pouvoir faire d'une compagne trop faible ? C'est parce que je suis Terrienne ?

- Tu es enceinte mon amour, dit Eridan en me serrant contre son cœur. Tous les Seigneurs attendent de tes nouvelles. Je suppose que tu vas recevoir la visite de leurs épouses qui ne vont pas te lâcher d'une semelle et que nous allons encore avoir droit à une réception hors du commun.

- Mais tu es content ? 

- Bien plus que ça, me rassura-t-il en caressant mon visage. On va avoir un bébé ; j'attends cette grossesse depuis une éternité. Je n'ai qu'une envie, c'est de t'aimer encore et de voir tes courbes se dessiner.

- Je vais être affreuse.

- Ce sont les hormones qui te font dire n'importe quoi, ditEridan en me serrant de nouveau dans ses bras. Nous allons ralentir la cadence des visites. Avant tout, tu dois te reposer.

AMBROLIA - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant