27 - Erreur médicale

714 73 6
                                    

Une fois rentrés dans le salon des appartements Lennix, j'observe celui-ci. Il est très grand. Dans mon observation, je remarque assez rapidement mes peluches. Je me rapproche tout aussi vite du canapé sur lequel elles sont disposées. Je ne porte plus d'attention aux personnes présentes dans la pièce. Je les attrape toutes les deux avant de demander:

-Comment vous avez su ? Je n'en ai parlé à personne.

-Pendant que tu dormais tu semblais chercher quelque chose alors que tu étais déjà dans les bras d'Adrien donc nous avons appelé ta mère, m'expliqua Georges avec bienveillance, un sourire sur les traits.

-Oh... Oui, il n'y a qu'elle qui sait... Je sais que des peluches sonnent comme quelque chose d'enfantin aux yeux des gens mais... Je trouve cela plutôt rassurant en fait...

-Et tu en as totalement droit. Viens t'asseoir tu dois être fatigué.

Je m'assois donc sur le canapé confortable tout en soupirant d'aise. Ça fait tellement de bien d'être assis. Adrien s'assoit à côté de moi tandis que ses parents sont sur le canapé en face de nous. Allan lui est assis sur un fauteuil un peu en retrait qui se situe entre les deux canapés. Je les regarde attendant que quelqu'un prenne la parole. C'est finalement Allan qui commence.

-Avant que tu nous racontes certaines choses, j'ai quelques questions pour toi. Pourquoi avoir acheté des peluches ?

-Bah... Je ne sais plus quand exactement mais disons que ma mère m'a sorti de la chambre pour "me faire prendre l'air". C'étaient quelques jours après le début des vacances, peut-être le Lundi. Elle m'a en fait traîné faire des courses. Je tenais le cadi. Puis...à un moment, on est passé devant un rayon et je me suis arrêté. Ma mère ayant vu que je ne suivais plus m'a rejoint. C'était étrange. J'arrivai pas à décrocher mon regard de ces deux peluches, je me sentais attiré. Je ne comptais pas les acheter à la base. Mais ma mère m'a forcé à les acheter et je ne regrette pas. Elle a même voulu les payer en caisse mais je comptais les acheter moi-même. 

J'observe mes peluches tout en racontant la petite histoire. Je souris en me souvenant.

-Tu as dit que c'était étrange, mais quoi ? Le fait que tu te sentais attiré par ses peluches ?

-Quelque chose au fond de moi me poussait à les acheter pour les serrer contre moi. C'est ça qui était étrange.

-D'accord. Avant que tu nous racontes ce qu'il s'est passé et ce que le médecin nous a dit, j'aimerai savoir ce que tu ressens maintenant à l'égard d'Adrien mais aussi ce que tu aimerais faire.

-Euh...

Je rougis avant de serrer les peluches contre moi tout en ramenant mes genoux contre mon torse. Je détourne mon regard avant d'avouer:

-Et bien... J'aimerai qu'il me serre dans ses bras... Et que je me blottisse contre lui. Ce que je ressens, repris-je avec hésitation, je me sens complet et en sécurité.

-C'est curieux... Matriarche, Antoine sent l'humain ?

-Oui.

-C'est encore plus curieux.

Je regarde Allan qui note tout sur une feuille.

-C'est la première fois que je suis confronté à ce genre de situation. Bien, tu veux parler tout de suite ?

-J'aimerai d'abord me changer et laver ma paume.

Je regarde la paume de ma main couverte de sang avant de porter mon regard sur mon accoutrement. J'entends quelques rires avant de relever la tête pour voir Georges ainsi qu'Adrien rigoler tandis qu'Allan et la matriarche esquisse des sourires amusés.

Captivant TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant