✝ 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖙𝖗𝖊𝖓𝖙𝖊 𝖉𝖊𝖚𝖝 ✝

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Le septième jour

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Le septième jour. Il n'y a ni Gabrielle, ni Lucifer, ni personne d'autre, d'ailleurs. Il n'y a que moi.

Enfin...

Lorsque j'ouvre la porte de ma chambre, je perçois furtivement la silhouette de Briar.

Merde, c'est vrai que je l'avais envoyé chier, elle aussi. Même si je n'ai pas réellement envie de me prendre une autre gifle, je referme la porte et la poursuit.

— Hey, petite !

— T'as pas d'autres âmes à aller briser ?

J'ignore son grognement et lui emboîte le pas. Ce n'est pas vraiment dur, après tout. C'est une gamine de six ans. J'esquive de justesse un coup de pied qu'elle tente de me lancer en plein tibia et la rattrape par les épaules, un sourire étirant mes lèvres.

— Fais gaffe, morveuse. Les archanges ont encore trois jours pour changer d'avis quant à toi. Tu imagines ? Pas de licornes roses pour toi !

— Ah merde. Je croiserai donc ta sale gueule tous les jours en enfer.

Raille-t-elle en balayant mes mains d'une secousse.

— C'est à se demander comment tu as réussi à voir Dieu.

— C'est à se demander comment tu as fait pour vivre jusqu'à ce que tu te fasses empaler.

Elle m'assène un coup de paume dans mon ventre et sous le réflexe, je me plie en deux. Au moins, ça lui arrache enfin un sourire.

— Ça a fait mal, au fait ? J'espère, en tout cas.

Je me masse l'abdomen, à l'endroit même où la barre m'avait transpercé sur cette route d'Alaska. Le froid m'assaille alors que mes doigts ne touchent même pas ma peau. Avec toutes ces portes, je n'ai même pas pu penser à ma mort. Aux circonstances monstrueuses qui ont précipité mon départ du monde des vivants.

— Pourquoi tu veux savoir ? Tu veux comparer avec la charcuterie que tu as fait de tes veines ?

La naine s'arrête brusquement et percute mes jambes. Pendant un instant, je suis persuadé qu'elle va se tourner et abattre son poing dans mes parties. Elle en est capable. Mais alors que je me les protège en croisant mes mains devant, elle se retourne subtilement et un sourire éclatant illumine son visage d'enfant.

— On dit que la dernière porte du Purgatoire est celle de notre mort. Ce qu'elle a causé. À qui le tort est porté le plus.

— Tu vas me dire que la mienne montrera personne ? Que personne n'est affecté par mon départ ? C'est ça ?

— Non. Enfin si. Du moins, je n'en sais rien. Ou peut-être que je n'en ai rien à foutre. Mais en tout cas, je sais ce que la mienne montrera. La peine de ma maman. Et elle me manque. J'aurai voulu qu'elle soit là. Maintenant. Et je sais que quand elle a vu ce que j'ai fait pour mourir... M'enfin bon... Je lui pardonne.

Until Heaven ✅Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon