Outstanding Stellar (Loki)

Digne d'un Dieu

Il me déposa sur la banquette avec une infinie douceur, profitant de cette proximité pour retirer les quelques mèches de mes cheveux venu se coller sur mon visage pour éclaircir celui-ci.

- Tu vas voir ce dont un Dieu est capable.

Il passa une main sous mon pull, la pulpe glacée de ses doigts rendait mon épiderme sensible, alerte, presque implorante.

Il prenait plaisir à explorer mon ventre, à effleurer ma peau, mon corps se cambrait naturellement contre son touché, comme s'il attendait ça depuis toujours.

Sa main remonta pour buter sur la baleine de mon soutien-gorge, une lueur malicieuse passa dans ses yeux, un sourire biaisé prit possession de ses fines lèvres.

- Je suis prêt à parier qu'il est noir ...

Il s'approcha encore un peu plus de moi pour permettre à sa main de contourner mon corps pour aller dégrafer ledit soutien-gorge noir, geste qu'il réalisait avec une facilité déconcertante.
Le bout de tissu ne mis pas longtemps à pendre entre ses deux doigts, d'ailleurs, il en avait profité pour m'aider pour retirer mon pull pour le faire choir quelques mètres plus loin, dévoilant par la même occasion ma poitrine.

La fraîcheur qu'il dégageait de son propre corps avait fait tendre toute ma peau, mes tétons pointaient outrageusement vers lui, presque hurlant de les prendre en main, il ne m'avait pas encore touché, et pourtant, j'avais déjà l'impression de basculer dans un autre monde.

- J'aurais dû parier ...

Sa voix était devenue plus grave, presque enrouée, j'avais la preuve auditive que je n'étais pas la seule à être sujette à mes propres ardeurs.

Il se recula de quelques centimètres et fit passer son t-shirt au-dessus de sa tête, celui-ci rejoignit mon pull et il se retrouva devant moi torse-nu, je l'avais déjà vu plusieurs fois depuis qu'il s'était installé chez moi, mais additionné à l'atmosphère actuelle, je lui donnais une tout autre connotation, beaucoup moins sage.

Sans plus attendre, il happa mes lèvres avec gourmandise, je passa une main dans sa nuque pour tenter de l'approcher encore un peu plus de moi, je voulais sentir chaque centimètre carré, chaque battement de son cœur, je voulais tout.

Nos langues ne se firent pas prier pour se rencontrer, mes gémissements qui naissaient dans ma bouche partaient mourir dans la sienne, les yeux fermés, je senti sa main appréhender un premier sein, me faisant souffler doucement mon plaisir contre sa bouche, d'un point de vue extérieur, nous devions ressembler à deux bêtes sauvages.

A bout de souffle, nos visages s'écartèrent l'un de l'autre pour nous permettre d'à nouveau respirer, son regard brillait d'une telle intensité que s'en était presque irréelle.

Reprenant contenance, je vins caresser du bout des doigts la bosse qui s'était formé dans son pantalon.

Il souffla, presque avec désapprobation, et retint mes mouvements en emprisonnait ma main vagabonde dans la sienne puis l'amena au-dessus de ma tête, bientôt rejointe par la deuxième, j'étais complètement vulnérable, et cette vulnérabilité semblait lui plaire, son regard voilé devenu incandescent pour en témoigner.

De son autre main, il s'attaqua à mon jean, je l'aida à me débarrasser de mon vêtement en ondulant mes hanches de façon à le faire glisser contre mes courbes, le seul vêtement restant sur mon corps était une pièce de lingerie faisant le tour de mes hanches, quand il remarqua qu'elle était noire, il eut à nouveau son rictus machiavélique.

- Tu aimes le noir ?

Il fit glisser ses phalanges entre mes cuisses, effleurant la partie devenue la plus sensible de mon corps, le contraste entre le froid de ses doigts et la chaleur de mon corps me rendait fiévreuse, je sentais son souffle tiède et  haletant dans ma nuque, il s'était rapproché de moi, si près que je ne pouvais plus le regarder dans les yeux.