Sol Lucet Omnibus : Part I - Sylas

Chapitre 7

Ohara était une... Louve ? Qu'est-ce que c'était que ça ?

- Tu... Es une sorte de... Loup-garou ? Balbutiai-je.

- Non, pas une sorte. J'en suis une. Ma mère est une Drow et mon père un loup. Winston aussi en est un, expliqua-t-elle calmement.

J'étais en train de me perdre dans ses mots. Je n'avais aucune idée de ce qu'était un Drow, mais le plus choquant dans tout cela était le fait que Ohara, son père et son frère, aka le meilleur ami de Lazarre... Étaient des loups-garous. Incroyable.

- Mais... Mais... C'est quoi un Drow ? Et... Ça veut dire que vous vous transformez en loup une fois par mois ? Fis-je sous le choque.

- Un Drow est une sorte d'elfe ayant un penchant vers le satanisme. Un elfe noir si tu préfères. Du moins, les premiers Drows. Ma mère n'est pas du tout attirer par le morbide, rigola-t-elle en se levant du lit. Nous concernant, oui effectivement nous nous transformons une fois par mois, les soirs de pleine-lune. Mais étant donné ma condition de femme, je me transforme deux fois par mois.

Elle avait fini sa phrase avec un ton légèrement blasé. Ohara me détaillait tout ça dans le plus grand des calmes. Comme si je comprenais tout là-dessus. Alors que ce n'était clairement pas le cas. Je mis même un petit moment à percuté pourquoi les femmes louves se transformaient une fois de plus que les hommes.

- J'en reviens pas, moi qui pensais que tu étais humaine... Je me disais aussi que tu avais plutôt bien pris le fait que je sois un vampire, toi aussi tu es un monstre, je comprends mieux, soupirai-je en sentant la lumière de la vérité pénétrée ma tête.

Ohara eu presque l'air blesser par mon commentaire. La qualifier de monstre n'était pas quelque chose que je voulais de méchant.

- Enfin... Tu n'es pas normal quoi, tu es comme moi, me rattrapais-je de justesse.

Elle afficha un petit sourire forcé avant de revenir s'asseoir près de moi. Elle avait joint ses deux mains sur ses genoux et jouait avec ses doigts nerveusement. Qu'est-ce qui la rendait aussi étrange tout à coup. Les battements irréguliers de son petit coeur me révélait son anxiété soudaine.

- Dis... Marmonna-t-elle. Tu pensais vraiment ce que tu a dis un peu plus tôt ? Sur le fait de... M'aimer et tout ça ?

Ohara avait même beau être la réincarnation de Godzilla, je ne pouvais pas m'empêcher de l'aimer. Je n'avais fait qu'apprendre sa véritable nature.

Elle me fixait de ses yeux bleues. Son regard électrifiant me donna la boule au ventre.

- Bien-sûr. J'étais et je suis toujours sincère avec toi.

Je l'entendis soupirer bruyamment en levant les yeux au ciel. Elle finit par rediriger son regard sur moi et de s'approcher doucement pour m'offrir un baiser chaste sur les lèvres.

- Ça fait très longtemps que je rêve de t'entendre dire ça, murmura-t-elle.

Mon cœur battait la chamade, en rythme avec son propre cœur que j'entendais parfaitement. Une mélodie divine qui était tellement jouissive. Je repensais encore à son tee-shirt mouillé et ses courbes très bien mises en avant par l'humidité du tissu. Je ne pus retenir mes canines plus longtemps. J'avais décidément beaucoup de mal à les contrôlées.

Je m'écartais très vite de ses lèvres au risque de lui faire du mal. J'avais mordu ma sœur hier. Je ne voulais pas réitéré l'expérience avec elle aujourd'hui. Jamais je ne voudrais lui infliger cela.

- Quoi ? Râla-t-elle.

- Je... Commençais-je terriblement gêné.

Elle baissa automatiquement les yeux vers mon entre jambe, avant de me regarder complètement confuse.

- Mais non imbécile ! Fis-je en éclatant de rire.

Je la vis devenir aussi rouge qu'une tomate. Ohara était d'une timidité tellement touchante.

- Tu es une sacrée perverse en fin de compte, la taquinai-je.

- Arrête, je ne savais pas de quoi tu parlais... Je pensais que le baiser t'avait excité au point de... enfin tu vois quoi...

J'ouvris la bouche pour lui montrer la vraie source de ma gêne.

- Oh ! Waow ! J'en avais jamais vu d'aussi près...

Elle prit l'initiative de placer son pouce sous une de mes canines pour s'entailler légèrement la peau.

- C'est aussi super tranchant, constata-t-elle en observant la petite gouttelette de sang qui perlait sur son pouce.

L'odeur enivrante me frappa de plein fouet. Ma gorge se serra directement. Comme si on était en train de m'étouffer. C'était abominable, la chaleur envahissait mes veines. Je sentais mon sang bouillir en moi.

- Putain, tu vas bien Sylas ? Fis Ohara complètement paniquée.

Je n'arrivais pas à lui parler. J'étais recroquevillé sur moi-même en me tenant la gorge qui était en feu.
Ohara ne savait plus du tout quoi faire.

- Sylas, s'il te plait, réponds-moi ! Sanglota-t-elle en se penchant sur moi.

Le florilège de parfum que je sentais ne faisait que jeté de l'essence sur le brasier qui faisait rage en moi. Je voulais la mordre. Une partie de moi le désirait ardemment, mais je luttais contre moi-même pour ne pas céder à cette pulsion si tentante. Je devais fuir, quitter sa maison et aller voir mon père. Il aurait probablement sus quoi faire pour atténuer cette horrible sensation. Je devais la préserver  de mon nouvel instinct.

Je me levais avec difficulté en bousculant violemment Ohara. Je voulais qu'elle reste loin de moi. Mais elle finit par me rattraper avant que je ne descende son grand escalier en titubant.

- Non ! Attends. Je sais de quoi tu as besoin, lança-t-elle en me conduisant dans la salle de bain.

Je m'écroulais sur le sol en l'entraînant avec moi dans ma chute. Son dos, fermement appuyé contre la porte en vitre de la salle de bain, me permettait de rester quelque peu droit.

Je me rendis compte avec horreur que je n'étais qu'à quelques centimètres à peine de sa nuque absolument irrésistible. Je voulus me dégager, mais elle avait enlacer ses bras autour de moi. Je ne pouvais plus bouger. Le poids de sa poitrine genereuse sur mon torse m'excitait involontairement. Je ne pus qu'émettre un grognement agressif pour la prévenir, mais rien n'y faisait. Elle allait m'ignorer.

- Vas-y, murmura-t-elle. Je sais que tu en as envie.... Nous n'avons pas le droit de nous aimer... Mais... Ensemble, commettons l'irréparable.

Sur ses mots, j'enfonçais mes canines dans sa peau si fine. Elle resserra ses bras sous l'effet du choc de ma morsure, réduisant encore un peu plus le peu d'espace qu'il y avait entre nous. Son sang avait un léger goût boisé très appréciable et était bien plus nutritif que le sang de porc que nous gardait notre père dans la cave.

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Voilà mes amours ! Un chapitre rien que pour vous ! Je vous retrouve demain pour le chapitre 8 :3

Dimanche = Pas de chapitre, vous le savez très bien, ahah je dois bien me reposer un peu quand même pour revenir en bombe lundi ! ! J'espère que le chapitre vous plairas ! Il y a eu un peu d'informations sur les sentiments et la nature d'Ohara. Bien-sûr, ça sera davantage expliqué plus tard ;)

Je vous aimes fort !

- Abricot, Enervax et Jamaïque <3

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