Chapitre 39

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Je pensais que je pouvais garder le contrôle sur ma soif de sang. J'avais tort. J'avais atteint mes limites. Une vague de chaleur me fit ouvrire les yeux. Je me réveillais en sursaut au beau milieu de la nuit, la gorge sèche et brûlante. La faim était totalement en train de me consumer. Je me débattais dans le lit avant de me tourné vers Ohara qui dormait paisiblement. L'air que je respirais ne faisait qu'attiser la soif qui me rongeait. Sentant que je n'allais pas pouvoir résister longtemps, je m'approchais de ma louve endormie afin de humer son parfum. Les petites particules de son odeur vinrent titiller davantage mon envie de sang, décuplant la force de mon instinct primaire a prendre le dessus.

C'était beaucoup trop de tentation pour que je ne puisse le supporter. Je laissais mes crocs se glisser hors de ma mâchoire avant de les planter sauvagement dans la gorge d'Ohara. Elle se réveilla quelque peu surprise par le choque en gémissant. Lorsqu'elle s'aperçut que j'étais son "agresseur", elle plaça ses bras derrières ma nuque afin de me faciliter la tâche.

Son sang si sucrée était divinement nourrissant. J'en voulais toujours plus, chaque gorgée me forçait à en prendre une autre. C'était un cercle vicieux, je ne contrôlais plus rien, le monstre qui était en moi venait de prendre le contrôle et j'étais pleinement impuissant face à lui.

Alors que je buvais avidement ce breuvage interdit, Ohara commença à geindre sous mon corps imposant que j'avais ramené au-dessus du siens pour l'immobiliser totalement.

- Tu... Tu me fais mal, Sylas...

J'avais envie d'arrêter. Je pouvais le jurer, j'aurais tout donné pour m'arrêter à cet instant précis, mais je n'y arrivais tout simplement pas. J'étais pris dans une frénésie malsaine. Ma gorge en demandait plus.

- Sylas... Répéta-t-elle en se débattant contre moi.

Lasser de ses mouvements futiles, je l'emprisonnait fermement contre moi, l'empêchant de faire le moindre geste. Après les plaintes, vinrent les pleurs et les supplications.

- Arrête ! S'il te plait... Sanglota-t-elle.

Ohara gigotait dans tous les sens, le visage en larmes. Elle essayait vainement de se défaire de mon emprise. Dans la panique, elle leva brusquement un genou afin de me donner un bon coup entre les jambes. Me paralysant ainsi par la douleur que cela me procurait.

Elle profita de mon moment d'égarement pour me pousser hors du lit et de se lever tant bien que mal.
Moi, j'étais sur le sol, me tortillant de douleur avec une main sur mes parties comme si grogner et hurler de rage allait changer quelque chose.

- Je... Je ne sais même pas si je dois m'excuser ou t'insulter ! Lança Ohara en se plaçant à une certaine distance de moi par sécurité.

Le coup qu'elle venait de m'asséner m'avait coupé toutes envies de quoi que ce soit et avait réussi à me ramener vaguement à la raison. Assez pour que je regagne le contrôle de moi-même.

- Tu... as bien fait, bafouillai-je encore enragé par la douleur. Je n'arrivais plus à m'arrêter.

Ohara fronça les sourcils et soupira avant de se laisser tomber le long du mur en rigolant.

- Pourquoi est-ce que tu rigoles ?!

Elle ne répondit à ma question qu'après avoir essuyer le sang qui coulait encore le long de sa peau.

- Pour rien, je... Je pensais qu'on était vraiment un couple bizarre, gloussa-t-elle presque nerveusement.

Elle avait raison. Nous étions un couple pour le moins... Étrange. Je me relevais après avoir attendu que la douleur parte. Je marchais en boitant vers elle. Heureusement qu'elle attendait plusieurs enfants, car j'étais certain de ne plus pouvoir en avoir à présent.

- Ça va ? Demanda-t-elle en venant m'aider à m'asseoir sur le lit.

- C'est à moi de te poser la question, répondis-je un peu sèchement. C'est moi qui ai faillis te tuer. Je suis désolé... Je ne sais vraiment pas ce qu'il m'a pris, je dormais et puis... Pouf, je me suis réveillé en panique et je t'ai...

Elle me fit taire en plaçant une main sur mon bras. Ohara me regardais sérieusement et plaça son index devant sa bouche pour me faire signe de rester silencieux. Elle porta l'oreille en direction de la porte et attendit.

Je pensais qu'elle devenait folle, jusqu'à ce qu'un tout petit craquement attira toute mon attention également.

- Quelqu'un nous observe ? Chuchotai-je.

Elle hocha la tête positivement. C'était bien ce que je pensais. Quelqu'un nous épiait. Était-ce Agnès ? Non. J'entendais ses ronflements depuis sa chambre qui était juste à côté de la nôtre. Mais alors, qui ?

Un courant d'air apporta dans la pièce une odeur nouvelle. L'odeur d'une personne que je connaissais pas. Ohara dû la sentir aussi puisqu'elle s'approcha de la grande armoire en bois sombre qui était en face du lit.

Ne sentant pas la situation, je lui ordonnais silencieusement de rester sur le lit. Si quelque chose de dangereux était là-dedans, j'allais le débusquer moi-même. Je m'approchais alors avec prudence de cette fameuse armoire. Un pas après l'autre, croyant vraiment que quelqu'un nous observait depuis l'intérieur.

Lorsque mes mains entrèrent en contact avec la poignée dorée de l'armoire, un autre craquement, plus distinctif celui-ci confirma mes doutes. Sans perdre une minute, j'ouvris les portes en grandes, prêt à bondir sur notre fauteur de trouble.

Mais rien. L'armoire était totalement vide. Pourtant, l'odeur que j'avais sentie plus tôt était plus forte que jamais.

- Qu'est-ce que... Commença Ohara. Elle est vide ?

- Il semblerait... Oui. C'est bizarre, son odeur est encore présente là...

Je me tournai vers Ohara qui souriait encore bêtement. À son sourire je devinais exactement ce à quoi elle pensait.

- Cette maison nous rends fou c'est ça ? Ricanai-je en expirant tout le stresse que je venais d'accumuler.

- C'est mot pour mot ce que je me disais, confirma-t-elle. Aller, viens là.

Elle tapota la place vacante sur le lit à côté d'elle. Je fermais les portes de l'armoire avant de la rejoindre, soulagé que personne ne nous dérange.

- Demain nous allons enfin rencontrer la Fraternité, annonçais-je en la prenant dans mes bras.

Je constatais avec honte les dégâts que je venais d'infliger à sa gorge. Je l'avais sauvagement mutilée, un grand sentiment de culpabilité me rongeait à présent.

- Repose-toi, ordonnai-je presque sans lui laisser le temps de me répondre.

Elle soupira encore et se laissa aller contre moi, sûrement à bout de force et certainement pas assez résistante mentalement pour faire face à la fatigue qui devait la ronger après que je lui ai pris autant de sang.

- Bonne nuit, ma princesse, je t'aime, murmurai-je dans son oreille.

Malheureusement, elle avait déjà rejoint les bras de Morphée.

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Voila mes loulou ! Le premier chapitre de la semaine ! Il y à un petit CHANGEMENT dans mon "programme de publication" je posterais tout les jours, SAUF le Samedi et Dimanche ! ( vu que je commence ma formation demain, mon Boyfriend à gentiment proposé qu'on ce vois tout les weekends :p alors je compte bien en profite avec lui so... Hurm désolé ! :3

Mais je compte bien reprendre mon rythme de un chapitre par jour ! :D toute la semaine donc vous aurez un chapitre ! ( Jusqu'à Vendredi quoi *-* ) 

Voila voila ! Une présence Fantôme à hantée la chambre de Sylara ! était-ce vraiment leur imagination ? ahahahaaaaa..... Mystère '-'

Je vous dis à demain pour un autre CHAPITRE CORRIGER ahah :3

Love U Bitchies <3

- The Real O'neals, Jane the virgin et Lucifer <3 ( Signature spécial série : AWESOMES )

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Sol Lucet Omnibus : Part I - SylasTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang