Sol Lucet Omnibus : Part I - Sylas

Chapitre 11

Je m'en voulais un peu de laisser Ohara seule avec mes parents dans une telle ambiance, mais je savais qu'elle était forte. Cela ne la dérangeait sûrement pas.

- Lazarre, appelai-je en toquant à la porte de notre chambre.

- Ouais...

J'ouvris la porte pour le retrouver face à moi, assis sur mon lit. Les veines sur son cou ressortaient parfaitement bien à cause de l'énervement.

- Merci de m'avoir défendus, fis-je en fixant le sol.

Son visage se radoucit soudainement. Il devait avoir remarquer que je me sentais horriblement gêné. C'était de ma faute s'il s'était énervé. Je n'aimais pas entendre nos parents crier. Encore moins sur Lazarre.

- Viens-là, monsieur sensible, sourit-il en ouvrant ses bras.

Il m'offrit une grosse accolade de consolation. Lazarre était tellement gentil avec moi et Acacia. Je me laissais aller contre lui, sanglotant discrètement contre son épaule. Je ne supportait vraiment pas les disputes.

- Tu te souviens de tête de brute en CP ? Demanda Lazarre.

Bien-sûr que je m'en souvenais. Tête de brute était le surnom de Billy Atkins, un morveux qui m'en faisait voir de toutes les couleurs quand nous étions enfant.

- Ouais, fis-je en rigolant, très bien même, je me souviens bien de son nez de cochon.

- Oui, gloussa Lazarre en resserant son étreinte, tu te souvient de ce que je t'ai dis le jour où je lui ai flanqué la raclée de sa vie parce qu'il t'avais pousser dans les escaliers et que tu était venus me voir en pleurant ?

Je me rememorais ce jours depuis que nous étions petit. Lazarre avait, ce jour-là, tout d'un super-héros à mes yeux. Il avait pourchasser le petit Billy Atkins avec un baton qu'il avait trouver dans la cour de récréation. Lazarre l'avais tabassé jusqu'à ce qu'un instituteur remarque la bataille et le sépare avec difficultés de Tête de brute qui était sur le sol en sanglot. Depuis ce jour, il ne m'a même plus adresser un seul regard.

- Je m'en souvien aussi oui, repondisje de façon nostalgique.

- Je t'avais promis que quiconque s'en prendrais à toi, aurait à faire à moi. Et c'est valable pour notre hypocrite de père, soupira-t-il.

- Merci Lazarre...

Il me donna une petite tape dans le dos avant de relâché son étreinte autour de moi. Certe je n'étais plus un enfant, je n'etais plus aussi fragile et froussard qu'à l'epoque. Mais le réconfort de Lazarre était quelque chose dont je ne pourrais jamais me passé. Mon frère jumeau était la personne la plus importante à mes yeux. Au même titre que ma famille et Ohara.

- Et maintenant qu'on est des vampires, si je recroise Tête de porc, je le saignerais sans pitié, ajouta-t-il en faisant sortir ses crocs.

- Ah ! Tu arrives à les contrôlés ? Moi je n'y arrive toujours pas, surtout quand Ohara est à côté de moi...

Il me fit un large sourire avant de commencer à sélectionner des vêtements pour aller à la douche. 

- Ça c'est bien passer cette après-midi avec elle ? Je sais juste que tu l'a mordue, elle n'avait pas l'air d'être dérangée par ça, remarqua-t-il.

- Ouep... Je m'en veux beaucoup de lui avoir fait ça, mais elle m'attire horriblement, c'est fou... D'ailleurs, n'en parle pas à maman ou papa, mais... On est officiellement en couple.

Lazarre releva la tête de ses sous-vêtements pour m'observer tout sourire. Il ne devait sûrement pas s'attendre à ce que je lui annonce ça.

- C'est vrai ? Je suis super content pour toi frérot  ! Bien jouer ! Lâcha-t-il en me lança un oreiller. Mais pourquoi ça doit rester secret ?

- Ohara m'a parler d'une sorte de loi
qui interdit les unions entre vampire et loups-garous, quelque chose avec une histoire de reine et de race dominante. Tu as déjà entendus parler de Lafolia ?

- Hum... Oui, il me semble que maman et papa parle souvent à cette Lafolia par téléphone.

Ah ! Voilà où est-ce que j'avais entendu ce nom-là. J'avais dû surprendre une conversation de ma mére avec cette fameuse Lafolia.

- Apparemment, d'après ce que m'a dit Ohara, c'est elle la reine à l'origine de cette loi, fis-je en soupirant.

- Et bah... Je ne savais même pas que l'on avait une reine, gloussa Lazarre. Je me demande bien à quoi elle ressemble. Il y à tellement de choses que nos parents ne nous ont pas expliqué... On devrait posés les bonnes questions.

Il avait tout à fait raison. Nous avions pris connaissance de notre statut de vampire, mais c'était tout. Nous ne connaissions rien du monde qui nous entourait. À un moment où un autre, il allait nous falloir des explications clairs, nettes et précises.

- Sylas, Lazarre ?fis la petite voix de notre mére derrière la porte.

Mon frère me regarda en levant les yeux au ciel.

- Laisse lui une chance, tu sais, je suis sûr qu'elle s'en veux énormément de ne pas nous avoir dit la vérité plus tôt, supplai-je en chuchotant.

- Bon, tant que c'est pas papa, je veux bien faire un effort. Concéda-t-il.

Je le remerciais de la tête et fis entré notre mère en lui ouvrant la porte. Elle me fixa avec une tristesse inouïe. Ce pourait-il que mon geste anodin de la repousser tout à l'heure durant le repas l'avait affectée à ce point ?

Elle entra en silence et s'assit à côté de Lazarre. Elle tapota la place où j'étais à l'instant pour me faire signe de venir près d'elle. Je m'executais sans sourciller.

Une fois que je fus assis à ses côtés, elle attrapa nos deux têtes et les posa chacun à un coter de son cou.

- Je suis affreusement désolée mes amours, lâcha-t-elle. Votre père est à cran en ce moment, excusez-le.

- Il est assez grand pour venir faire ses propres excuses, fis sèchement Lazarre.

- Oui, mais il est comme toi. Trop fière pour faire la moindre excuse ! Tu as beau ne pas cautionné ses agissements, vous êtes tous les deux absolument identiques, gloussa-t-elle en déposant en baiser sur son front. Il est comme ça uniquement parce qu'il vous aimes.

Lazarre ne releva pas sa remarque. Mais pour le coup, j'étais d'accord avec ma mère. Je savais que notre père voulait bien faire et nous préservés des mauvaises choses. Cependant, tout comme Lazarre, je pensais qu'il vallait mieux nous laisser juger nous-même de nos propres erreures. Sinon, comment apprendrions nous à grandir en tant qu'adulte ?

- Et moi aussi je vous aimes, enchaîna-t-elle sur un ton maternelle. Plus que tout au monde.

Je fis le tour de sa taille avec mes bras pour l'enlacer très fort contre moi. J'aimais énormément ma mére. Elle avait toujours été plus douce et plus... Sociable que mon père qui manquait cruellement de tact.

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Le chapitre.... 11 ! Yeaaaaahhhhyyeee !! Désolé du retard, je suis sorti hier soir et j'ai pas pus ecrire alors c'est un chapitre tout frais que voilà  ! Enjoy-it ! Mina-san !

J'ai accentué le lien entre Lazarre et SYLAS dans ce chapitre, une petitr scènes mignone qui montre l'affection de deuw frères jumeaux l'un pour l'autre. :) Le prochain chapitre arrive... Demain normalement x) Et... La discussion entre les jumeaux et leurs parents sur toutes les lois, lafolia, et le monde qui est le leur arrivera sûrement bientot ! Ahaha ! Gros bisous mes amoures !

- Ricolas, Avirons et Salazie <3

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