Chapitre 9

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Alors que Lazarre était aller reprendre ses esprits dans notre chambre, je décidai d'aller discuter avec mes parents, demandant au passage à Ohara de m'attendre dans le salon. Mon père était toujours furieux contre mon jumeau et ma mère semblait totalement impuissante face à la situation, mais aucun d'eux ne se doutaient de la raison qui a pousser Lazarre à agir ainsi.

- Je dois vous parler, fis-je sérieusement en entrant dans leur chambre.

Ils étaient tous les deux assis sur le lit. Dans un silence de mort.

- Papa, commençai-je, je sais que tu es en colère, mais écoute moi. Il a simplement perdu pied face à tout ça...

- Tu sais pourquoi exactement il a fait ça ? Demanda ma mère.

J'hochais la tête pour confirmer ses dires. Lazarre ne me cachait jamais rien, ils le savaient parfaitement.

- Pourquoi ? Insista-t-elle.

- Il était là lorsque Acacia d'est réveillée tout à l'heure, quand elle l'a aperçu, elle à tout de suite paniquée et c'est mise à avoir très peur de Lazarre. Je suis sûr que la réaction d'Acacia l'a beaucoup blessé et il s'est défoulé sur la première personne qui lui tombait sous la main et c'était Annabelle, malheureusement.

Durant toute mon explication, ils ne me quittèrent pas des yeux une seule seconde. Je voulais vraiment défendre Lazarre sur ce coup-là.

- Mon chéri, commenta ma mère en baissant la tête. Il doit être dévasté.

- Ça ne justifie pas ce qu'il a fait Lydia ! Continua mon père sur un ton plus doux.

- Tu sais qu'il est très proche de sa sœur, tu imagines si j'avais réagis comme Acacia en ta présence ? Je te connais, ne dis pas le contraire, tu aurais fait exactement comme lui.

Mon père ouvrit la bouche pour répondre à ma mère, mais il se ravisa très vite. Apparemment, elle avait touchée une corde sensible. Cette dernière se leva du lit pour sortir de la chambre.

- Où est-ce que tu vas ?

- Voir mon fils qui est dans un état pitoyable par notre faute. Si nous avions dis la vérité plus tôt, rien de tout cela ne serait arrivé, répondit-elle sur un ton sec à mon père. Ça ne me fait pas plaisir de le reconnaître, mais je te l'avais dit.

J'étais très surpris de voir mon paternel se taire lorsque ma mère lui parlait ainsi. Il devait sûrement savoir qu'elle avait raison. Elle quitta la chambre sans un mot pour rejoindre ma chambre où Lazarre se trouvait.

- Ta mère est une sacrée petite lionne, tu le sais ça ? Soupira mon père en s'approchant de moi.

- Oh, ouais ! C'est pas moi qui m'amuserais à l'énervée, répondis-je avec humour.

Mon père s'esclaffa d'un rire franc en me tapant dans le dos. Il finit cependant par me saisir les épaules pour plonger son regard dans le mien.

- Merci de nous avoir dit la vérité, je suis fière de toi mon grand.

Je me figeais sur place. Je n'aimais pas beaucoup mentir à mes parents, mais malheureusement mon père ne savait pas que je cachais quelque chose d'encore plus gros que cela. Ma relation avec Ohara.

Il rejoignit ma mère dans ma chambre, me laissant ainsi un peu seul avec Ohara. Elle m'avait sagement attendue sur mon canapé.

- Drôle de famille, hein ? Fis-je en lui arrachant un petit baiser.

- Hey ! Fais attention, on pourrait nous surprendre, prévint-elle en regardant derrière nous.

Je lui souris en tirant la langue et posai ma tête sur ses genoux.

- Ne t'en fais pas, ils sont en train d'avoir une grande discussion avec Lazarre. On est seuls pour un bon moment je pense.

- Oh, alors, je peux faire ça ? Demanda-t-elle d'une voix extrêmement chargée de sens en m'embrassant chaleureusement.

Je répondis sauvagement à son baiser. J'aimais beaucoup sentir la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Ses cheveux tombaient quelque peu en cascade autour de mon visage du fait de l'inclinaison de sa tête au-dessus de la mienne. C'était apaisant. Alors que nos langues formaient des cercles parfaitement harmonieux dans une cadence douce, un grognement s'échappa de ma poitrine qui me surpris tout autant qu'elle.

- Depuis quand les vampires grognent ? Gloussa-t-elle en interrompant notre échange salivaire.

- J'en sais rien ! Avouai-je. Depuis que je suis fou de toi et que j'ai beaucoup de mal à me contrôler quand je suis avec toi.

- Et bien, c'est dommage que nous ne soyons pas seuls ce soir, on aurais pu s'amuser, déclara-t-elle de façon innocente.

Je me relevais d'un coup sec pour la fixer dans les yeux. Ma réaction assez brusque la fit quelque peu sursauter.

- Sérieusement ? Fis-je plein d'espoir. Qu'est-ce que tu entends par " t'amuser " ?

Elle m'offrit un large sourire avant de s'approcher de moi et de se coller à mon oreille en collant sa main contre sa bouche.

- Je veux dire, m'amuser, murmura-t-elle en mordillant le lobe de mon oreille.

Je regrettais instinctivement que nous ne soyons pas seuls chez elle. Elle me rendait fou, rien que ce petit geste coquin avait déclenché les pires pensées salaces en moi.

- Tu.. Serais prête à... Tentai-je.

- J'ai 21 ans Sylas, je t'aime depuis des années. Bien-sûr que je suis prête. Je l'ai toujours été pour toi.

Ses mots me mirent une claque. Jusqu'à maintenant, je n'avais aucune idée sur sa sincérité à m'aimer. Pas dans le mauvais sens du terme bien-sûr, mais dans le sens où je trouvais ça trop beau pour être vrai. Mais entendre cette simple phrase m'avait fait prendre conscience de toute l'affection qu'elle avait pour moi et cela me comblait de joie. Je la désirais tout autant qu'elle me désirait.

- Tu veux qu'on s'échappes en douce ce soir ? Histoire d'être un peu seuls toi et moi ?

Elle fit une petite moue étrange en ramenant ses lèvres vers l'avant et en levant ses yeux au ciel. Après quelques secondes à réfléchir, elle me répondit en souriant.

- J'attendais que tu le demandes, rétorqua-t-elle avec une lueur malicieuse dans ses yeux bleues électrifiant.

Je ne m'attendais pas du tout à une réponse aussi vive et franche, mais j'étais aux anges. Nous allions vraiment matérialiser notre amour l'un pour l'autre. C'était peut-être rapide, mais j'étais sûr de moi. Toutes ces années à ne voir qu'elle, à chercher son regard, son sourire. J'étais convaincu qu'Ohara était mon âme-sœur et quand je vois l'étincelle dans ses yeux lorsqu'elle me regarde, je ne pouvais qu'être fière qu'une fille comme elle soit folle de moi.



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Le premier chapitre de la semaine ! Whouu !

Alors mes amours ! j'espère qu'il vous as plus ! ahah Ils sont coquins Sylara !

hum... Ah oui ! : Je vous aimes fort ! <3

Pleins de gros bisous ! <3

- Robe de Séga, Maloya et Homo-sapiens-sapiens <3

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Sol Lucet Omnibus : Part I - SylasDonde viven las historias. Descúbrelo ahora