Chapitre 1. ✔️

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N D A: pour ceux qui n'auraient pas compris, le passage juste en dessous se passe dans le futur. Ce qui se passe après la marque de la date est ce qui se passe avant cette scène.

De plus, je n'ai pas mis de précision pour ce passage car sinon, vous sauriez quand exactement il aura lieu et ce n'est pas mon but. Cette histoire reste et restera sous le point de vue de l'héroïne ; sauf indications contraire.

Ceci est un réécriture de l'ancienne version.

Bonne lecture.

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Le temps, c'est la principale chose dont nous avons besoin, fuir, c'est ce que nous faisons en ce moment. J'ai le souffle coupé et je n'arrive presque plus à respirer à cause de l'homme que je suis depuis un long moment pour leur échapper. Nous arrivons enfin au bout de la forêt ; elle paraissait interminable. Le jour vient de se lever et le soleil brille pour réchauffer nos peaux refroidies par​ la nuit.

— Tu crois qu'ils nous ont suivis ? Demandé-je à bout de souffle.

Je mets la main sur mon cœur pour le sentir battre. Au moins à 100 km-1

— Non, répond-il au tac au tac.

Il a l'air d'être sûr de lui. Je hoche la tête et remets une de mes mèches derrière l'oreille. Il range l'arme dans son dos caché sous le pull noir (qui ne nous a clairement pas beaucoup servie). J'avance le plus loin possible hors de cet endroit lugubre où peu de rayons du soleil n'arrivent à traverser les arbres.

Je ne sais toujours pas où nous allons, ​tout comme lui je crois. Ma seule pensée est de survivre, le plus longtemps possible.

****

Je reste encore silencieuse et regarde fixement l'homme en train de charger et de décharger son arme pour une énième fois. Il le fait à répétition​ depuis tout à l'heure et ça commence à vraiment me monter sur les nerfs.

— Arrête, ronchonné-je finalement.

Il se stoppe. Je vois ses joues creuser des petites fossettes. Le fumier s'en amuse. Mais pour la première fois depuis hier, un mot sortait de sa bouche. Il demande d'un ton las :

— Pourquoi ?

Cette fois-ci il me scrute en fronçant les sourcils. Puis il agrandit légèrement son sourire.

— Ça te dérange ?

Il décharge une seconde fois ​et recharge son arme. Je serre les poings et me contiens pour ne pas lui en foutre une dans sa gueule d'Ange. (Pas que je n'ai pas l'habitude d'entendre ce bruit, mais à force de répétition, on s'en lasse et on devient parano à chaque petit bruit qui lui ressemble.)

— Voyons, si ça te gêne, je t'en prie, tu peux aller plus loin, réclame-t-il presque comme une supplique.

Il se lève, se rapproche et se retrouve juste en face de moi, à quelques centimètres seulement. Pourquoi j'ai envie de le frapper tout à coup ? Il se reprend d'un ton beaucoup plus provocateur :

— Mais si tu veux, tu peux venir me l'enlever.

Je suis sûre qu'il ne parle pas que de son arme, néanmoins je ne rajoute rien. Il me désigne son arme juste devant mon nez, puis recommence à faire ce bruit. Je me mords la lèvre nerveusement. Il le fait juste pour t'énerver. Juste pour t'énerver. L'autre semble s'en foutre de ce qu'il passe, il reste connecté sur son portable et ne prononce rien. Il continue à avoir de la batterie celui-là ?

PURSUED [terminée]Where stories live. Discover now