PURSUED [terminée]

Chapitre 36. ✔️

On se retrouve pour l'ultime chapitre, êtes vous prêt????

Bon chapitre.

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Aurélie pleure un peu plus alors qu'Emile dégage le corps de Léon de la chaise comme un vulgaire objet. Il change de place le siège comme si le voir vide près de nous le dérangeait. Aurélie se débat comme elle le peut. Il tourne la tête vers elle et sourit puis change de sujet comme si rien ne venait de se passer.

— Tu sais ce que je lui ai fait pendant qu'elle était avec moi Liam ? Je suis sûr qu'elle a préféré de ne rien te dire. Je l'ai baisé, puis frapper et j'ai recommencé à mettre ma bite dans son pieu jusqu'à ne plus l'entendre chouiner. Elle n'est plus serrée vu comment je l'ai traité, crois-moi.

Il part voir la brune. Il attrape son menton.

— Tu veux peut-être recommencer ?

— Touche-la, connard et je te...

Un poing s'écrase sur ma mâchoire m'empêchant de finir ma phrase.

— Je crois que tu arrives un peu tard pour les menaces, fiston, rétorque Emile.

Il déplace ses doigts vers le haut de son buste, pour descendre plus bas. Elle jette son genou dans les couilles d'Emile le faisant crier de douleur et il s'écroule. On me tient toujours par les épaules, ne me donnant pas la force de me lever et prendre cette occasion.

— Bien, ça veut dire non.

Il se relève difficilement et la jauge rapidement avant de continuer. Il tire sur ses cheveux et la redresse. Quelqu'un lui donne un couteau.

— Voyons, ne me regarde pas comme si tu voulais me trancher la gorge. Tu savais que ton frère allait mourir. Je vous avais prévenu. Tu m'as dit où était Liam, l'autre meurt.

Je serre la mâchoire. Je n'arrive pas à croire que même dans ce genre de moment, il arrive quand même à trouver de l'ironie dans cette situation. Sa main frappe directement ses côtes et elle plonge face contre terre. Il la caresse à l'aide de la lame puis enfonce légèrement le côté tranchant contre sa joue pour créer une entaille. Il monte un genou sur ses omoplates et plaque sa main sur la bouche de la brune, l'évitant de gémir. Elle essaie de le mordre et Emile enlève rapidement ses doigts. Il enfonce son visage dans le sol assez puissamment.

— Laisse-la partir Emile. C'est moi que tu veux depuis le début.

— Sérieux Liam. JE gagne la partie. Elle ne partira pas ce soir. Elle va rester avec moi.

Il enroule ses deux mains autour de son cou. Sa respiration se bloque aussitôt. Il la soulève comme un simple objet. Je voudrais bouger mais un bras se serre mon cou, m'empêchant tout mouvement.

— Sache qu'elle a été une bonne distraction pendant tout ce temps.

Il serre encore un peu plus fort. Elle manque de souffle, son visage enfle et ses yeux se remplissent de larmes.

— Tu sais ce que ta mère m'a dit juste avant de mourir Aurélie ?

Il appuie si fort qu'elle renverse la tête, prise d'une douleur. Elle libère sa main qui tente d'enlever celle d'Emile sur son cou. Il approche son visage de son oreille et lui murmure des choses inaudibles.

Aurélie a dû mal à garder ses yeux ouverts et à trouver de l'air. Il la lâche finalement et elle tombe au sol. Elle tousse en tenant sa gorge et en faisant de grands bruits. Cette scène me rappelle exactement le soir où Emile a tué ma mère. Il avait commencé par les mêmes gestes. L'étranglement puis finalement la tuer avec une batte de baseball. Son crâne s'est fracassé comme un verre rencontrant le sol, je crois même avoir aperçue un trou à l'arrière de sa tête. C'était peut-être seulement dans mes cauchemars.