Chapitre 27. ✔️

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Attention.

Ce qui va suivre sera composer de phrases en italique. Ce sont des souvenirs du passé. Toute la vérité sera présente ici.

Merci de votre compréhension et bonne lecture.



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Nous nous regardons sans s'arrêter. Léon ne parle pas et n'arrête pas de pincer ses lèvres rouges de sang. Je crois que je n'ai toujours pas compris comment Emile a fait pour ne pas s'être fait attraper après tout ce temps. Il a tué ma famille, pendant des mois et des mois il était simplement à côté de moi.

Je comprends maintenant le dossier qu'il avait trouvé, il n'était pas dans la maison, il l'avait lui-même afin que je sois sûre de rentrer à la maison. Je me demande même si l'appel de la voisine n'était pas même une parade. Nous n'avions rien trouver car il n'y avait rien à chercher. Ce n'était pas lui le soir du 2 juin, mais il s'attendait certainement à me voir. Liam m'a caché. Il savait qu'Emile me cherchait : m'a-t-il seulement enfermé pour ça ? Ou autre chose encore ?

Le bourreau le veut, mais je ne sais pas où il est et Léon non plus. Il est parti, mais ce détail n'est pas connu par mon patron.

— Tu penses que l'un de nous va retrouver la parole, un jour ?

— Tu viens de le faire Aurélie, murmure-t-il.

Il tourne son regard vers le plafond et commence à le fixer. Malgré ça, on peut tout de même apercevoir toutes les méchantes blessures qu'il y a sur son visage. Emile n'y est pas allé de main morte.

— Liam va faire quelque chose pour nous sortir de là ?

Il descend sa tête et me jauge avant de lâcher.

— Je crois que tu n'as toujours pas compris qui était Emile. Lorsqu'il dit, qu'un seul de nous restera vivant, il faut le prendre au pied de la lettre.

Mais si on ne le lui dit pas, puisque l'on ne sait pas, est-il capable de nous tuer ?

Soudain, la porte s'ouvre. Emile rentre avec une autre personne. Un type rempli de tatouages jusqu'au haut du Torse à moitié cachés par un débardeur blanc et noir et un sweat sans manche de couleur gris, des lunettes de soleil et un iPhone dans la main. Sa capuche relevée masque ses cheveux bruns révélés en arrière. Il enlève ses lunettes et je remarque des yeux brun foncé me fixer.

— Avez-vous réfléchis à ma proposition ?

— On ne sait pas où est Liam, craché-je avant même que Léon n'ait le temps de dire quoi que ce soit.

Il ouvre grand ses yeux, l'air de me dire : ferme-la, n'essaye même pas de répondre. Sauf qu'avec des jours passés avec Liam, désormais, je ne vois pas ce qu'Emile peut me faire de pire que de me mettre à poil et me frapper jusqu'à que je ne puisse plus marcher.

S'il le fait, je ne pourrai plus parler. Il a autant besoin de moi que de Léon. Tenir le plus longtemps possible peut être une assez bonne technique pour laisser du temps à l'ancien bourreau de nous trouver.

— Voyons Aurélie. Nous savons tous les deux ce que la police t'a appris. Tu es en train de gagner du temps pour qu'il arrive. Arrête de rêver Lie... C'est comme ça qu'il t'appelait, non ?

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas tout à fait où il voulait en venir.

Tu ne te souviens pas ? Pourtant tu as pris une grande place dans sa vie quand vous étiez enfant. C'est dingue ce que le monde est petit.

PURSUED [terminée]Where stories live. Discover now